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Dépend il de nous d'être heureux ?

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Par   •  5 Mars 2022  •  Dissertation  •  1 690 Mots (7 Pages)  •  622 Vues

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Dépend-il de nous d'être heureux ?

Introduction

        On a coutume de dire que le bonheur se défini comme un état de pleine satisfaction. Mais ce terme est tout de même difficile à définir complètement. D’ailleurs Kant le dit lui même « Le concept du bonheur est un concept si indéterminé que malgré le désir qu’a tout Homme d’arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désir et il veut ».En effet sa définition est propre à chacun. Suivant les personnes et les époques cette définition varie. Deux courants peuvent alors s’opposer, les optimistes avec Épicure ou Spinoza, pour eux le bonheur est atteignable. De l’autre côté, les pessimistes avec Pascal ou Schopenhauer, où ici le courant met en avant l’impossibilité d’accéder au bonheur.  Si nous suivons la thèse optimiste il ne dépendrait que de nous d’être heureux. Dans ce cas nous pourrions nous demander pourquoi le malheur existe il s’il suffit de vouloir être heureux pour l’être ? De plus nous pouvons tout faire pour être heureux mais des circonstances extérieures que nous ne maîtrisons pas pourraient nous faire échouer. Il nous viendrait alors à l’esprit de nous demander si être heureux dépend de nous ? Nous tenterons de répondre à cette question et au problème qu’elle soulève dans un développement argumenté.

Nous verrons dans la première partie que le bonheur ne dépend pas de nous. Par la suite nous montrerons qu’être heureux dépend de nous. Et dans une dernière partie nous verrons que la recherche du bonheur est plus importante que son atteinte.

I. Non, le bonheur ne dépend pas de nous

        Notre bonheur repose sur une part de chance que nous ne maîtrisons pas. En effet l’étymologie même du mot bonheur est « bonum angurium », exprimant la bonne fortune. Etre heureux reposerait sur la chance. Le bonheur devient alors aléatoire, , n’importe qui pourrait l’atteindre.

Nous pourrons aborder l’exemple du loto. En participant au loto le fait de gagner ne repose pas sur notre volonté, nous ne sommes pas maître du résultat final.

De plus il ne suffit pas de faire de bonnes actions pour être heureux. Le bonheur reposant sur la chance peut toucher n’importe qui. Reprenons l’exemple du loto, une personne gentille, vertueuse aura autant de chance de gagner au loto qu’une personne immorale.

        Être heureux pourrait se définir comme ne manquer de rien, d’avoir une satisfaction totale et durable. Ce sentiment pourrait être alors impossible à atteindre, nos plaisirs étant ponctuel, éphémère en les satisfaisant nous sommes comblé pendant un temps mais pas de façon durable. Platon disait « la satisfaction des désirs en crée de nouveaux et met l’Homme dans une quête sans fin ».

Pour illustrer ce propos nous pouvons utiliser l’image du tonneau des danaïdes. Les filles de Danaos. Danaos a cinquante filles qui sont demandées en mariage par leurs cinquante cousins, les fils d’Egyptos. Danaos n’étant pas d’accord avec ces unions accepte tout de même mais demande à ses filles de tuer leur mari. Les filles sont envoyées en enfer contrainte de remplir un tonneau percé, faisant de leur tâche, une tâche sans fin. L’atteinte du bonheur peut être comparée à ce mythe. Nous, Hommes, cherchons à être heureux en comblant nos désirs, mais n’arrivons jamais à l’atteindre.

        Kant défini le bonheur comme un « idéal de l’imagination », il est impossible pour nous de définir le bonheur, le bonheur est indéterminé, nous ne pouvons pas savoir si quelque chose va nous satisfaire indéfiniment, il n’y a pas d’actions rationnelles fondées qui conduisent au bonheur. Voltaire disait « nous cherchons tous le bonheur mais sans savoir où, comme des ivrognes qui cherchent leur maison, sachant confusément qu’ils en ont une ». De plus certaines actions que nous faisons pour nous rendre heureux peuvent avoir une action contraire indépendamment de notre volonté

Par exemple, comment savoir si la richesse ne nous apportera pas plus de souci que de satisfaction ?

        Le poids des circonstances extérieures a aussi un fort impact sur nos sentiments. Nous ne choisissons pas toujours d’être heureux ou malheureux. Notre malheur peut provenir d’épisodes tristes extérieurs à nous, comme le décès d’un proche, une maladie ou une rupture amoureuse. Il est aussi plus ou moins facile d’être heureux selon notre milieu social, son état de santé…

Par exemple l’État a une forte influence sur notre bien être, du point de vu économique en nous assurant une croissance garantissant une satisfaction matérielle, social en nous protégeant contre les aléas de l’existence comme les maladies, les accidents mais aussi politique en nous rendant libre.

Transition : Nous avons pu voir dans cette partie que le bonheur ne dépend pas de nous, car il repose sur une chance qui nous est impossible de maîtriser et qu’il est aussi fortement influencé par l’extérieur. Mais est il possible d’atteindre le bonheur par nous même ? De faire dépendre le bonheur de nous et non du monde extérieur.

II. Oui, le bonheur dépend de nous

        Le bonheur dépend de nos actions et de notre état d’esprit. Nos actions ont des conséquences sur la situation dans laquelle nous vivons. Nous sommes des êtres libres, il est alors dans notre capacité de nous changer nous même. Cette liberté suppose la capacité d’agir sur la réalité pour la transformer et la capacité d’agir en accord avec notre volonté.

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