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La liberté humaine n’est-elle qu’une illusion ?

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Par   •  22 Janvier 2022  •  Dissertation  •  1 295 Mots (6 Pages)  •  486 Vues

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La liberté humaine n’est-elle qu’une illusion ?

La liberté se définit généralement comme l’absence de contrainte. Nous sommes libres lorsque nous décidons par nous-mêmes, exerçons notre libre-arbitre et poursuivons la réalisation de nos désirs sans que rien ni personne ne nous en empêche. Selon Descartes tout homme est capable d’arbitrer librement, c’est-à-dire de trancher de manière souveraine dans les débats qui amène sa propre conscience. Personnellement je pense comme Descartes que nous sommes guider par un libre arbitre et que la liberté humaine est réelle. Cependant on peut considérer que nous sommes déterminés par une série de cause qui expliquent nos choix. Certains, comme Spinoza croient en l’existence du déterminisme. Ça serait cette doctrine qui ferait que cette liberté est illusoire puisqu’on serait déterminés par des causes et qu’on agit seulement par nécessité de notre nature.

La question « La liberté humaine n’est-elle qu’une illusion ? » nous amène ce problème « La liberté humaine est réelle ou bien n’est-elle qu’une illusion ? »

Nous allons dans un premier temps développer la question de la réalité, puis la question d’illusion et pour finir nous nous demanderons s’il existe une autre définition de la liberté.

On peut analyser la liberté à deux niveaux. Au niveau personnel et au niveau moral.

La liberté existe puisque nous en faisons l’expérience tous les jours : d’une part on se sent libre, de faire ce que l’on veut. Nous avons le pouvoir de dire « non » (affirmer ou nier, agir ou ne pas agir). « La liberté de notre volonté se connaît sans preuve, par la seule expérience que nous en avons. » (Descartes). Il est évident que nous avons une libre volonté puis que nous avons la faculté de choisir entre plusieurs possibilités et même des possibilités contraires. Tout simplement parce que si on veut quelque chose on fera des actions pour faire en sorte qu’on l’a. Si un élève à des bonnes notes, c’est parce qu’il est motivé à travailler. La motivation vient donc de nous même et pas d’autres causes inconnues pour l’Homme. Tout comme Descartes, Sartre pense que « tout ne dépend pas de nous dans le monde, mais nous sommes entièrement responsables de la manière dont nous y rapportons » C’est-à-dire que nous sommes responsables de la personne que l’on est, nous sommes donc libres d’être qui nous voulons. Quand on est responsable d’un acte, on a choisi d’être responsable. On a donc été libre de choisir si oui ou non on le faisait.

Nous avons une conscience morale. Cette conscience morale n’a de sens que s’il y a une liberté. Comme je disais auparavant, nous ne sommes responsables que si nous ne sommes pas déterminés, car si nous sommes déterminés, la responsabilité reviendrait à ce qui nous détermine. Comme un homme aveuglé par la passion n’est pas pleinement responsable de ses actes puisqu’il est sous l’emprise de la passion donc déterminé par une état d’âme. Mais un homme qui est condamné pour meurtre par exemple est responsable de son acte. Il a été libre de tuer ou de ne pas tuer. Sartre affirme que nous sommes des consciences et que nous sommes donc responsable.

Cependant, si on a ce sentiment de liberté, le sommes-nous réellement ?

En effet la sociologie a montré que les comportements humains sont déterminés par des processus socio-économiques. La psychanalyse a souligné que l’homme qui revendique la liberté est déterminé par des mécanismes de son inconscient : je crois que je veux alors que « ça » veut. On appelle déterminisme le principe issu de la science physique suivant lequel tout événement est l'effet d'une cause antérieur. Nos décisions et actions ne seraient que l'effet d'un ensemble de causes antérieurs : quand il me semble décider librement d'exercer telle profession, ce choix serait entièrement déterminé par mon passé, par des causes psychologiques et sociales relevant de ma propre histoire. Comme le dit Spinoza « Un petit enfant croit désirer librement le lait, un jeune garçon en colère vouloir se venger, et un peureux s'enfuir [...]. L'expérience elle-même n'enseigne pas moins que la raison, que les hommes se croient libres pour la seule raison qu'ils sont conscients de leurs actions, et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés. » Nous sommes donc déterminés par notre être physique et morale ainsi que par nos habitudes. Comme le sentiment de vengeance est dû à une action d’une autre personne qui l’a offensé et/ou fait du mal. L’homme qui ressent cette envie de vengeance est déterminé par une action passée. Il ne s’agit pas d’un « libre décret » comme le nomme Spinoza, son sentiment de liberté d’action n’est qu’illusoire.

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