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Étude du Contrat Social Livre 1 Chapitre 3

Mémoires Gratuits : Étude du Contrat Social Livre 1 Chapitre 3. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mars 2013  •  573 Mots (3 Pages)  •  11 064 Vues

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CHAPITRE III.

Du droit du plus fort.

Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre, s’il ne transforme sa force en droit & l’obéïssance en devoir. De-là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, & réellement établi en principe : Mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance phisique ; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c’est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir ?

Supposons un moment ce prétendu droit. Je dis qu’il n’en résulte qu’un galimathias inexplicable. Car sitôt que c’est la force qui fait le droit, l’effet change avec la cause ; toute force qui surmonte la premiere succéde à son droit. Sitôt qu’on peut désobéir impunément on le peut légitimement, & puisque le plus fort a toujours raison, il ne s’agit que de faire en sorte qu’on soit le plus fort. Or qu’est-ce qu’un droit qui périt quand la force cesse ? S’il faut obéir par force on n’a pas besoin d’obéir par devoir, & si l’on n’est plus forcé d’obéir on n’y est plus obligé. On voit donc que ce mot de droit n’ajoûte rien à la force ; il ne signifie ici rien du tout.

Obeissez aux puissances. Si cela veut dire, cédez à la force, le précepte est bon mais superflu, je réponds qu’il ne sera jamais violé. Toute puissance vient de Dieu, je l’avoüe ; mais toute maladie en vient aussi. Est-ce à dire qu’il soit défendu d’appeller le médecin ? Qu’un brigand me surprenne au coin d’un bois : non seulement il faut par force donner la bourse, mais quand je pourrois la soustraire suis-je en conscience obligé de la donner ? car enfin le pistolet qu’il tient est aussi une puissance.

Convenons donc que force ne fait pas droit, & qu’on n’est obligé d’obéir qu’aux puissances légitimes. Ainsi ma question primitive revient toujours.

1er paragraphe : critique du droit du plus fort : la force ne dure pas

On attend de celui qui est soumis par la force, qu'il comprenne le devoir moral.

Rousseau dénonce la force comme puissance physique. Jamais une cause physique peut faire naître une cause morale. La force est périssable, et un plus rusé peut renverser le plus fort.

On cède à la force par nécessité ( pour rester en vie, acte de prudence, esclavage )

Il y a une incompatibilité entre la force et le droit

2eme paragraphe : incompatibilité force / droit

Ils ne sont pas de même nature. Le droit naturel et celui du plus fort ne fondent pas l'autorité.

La force ( cause ) => droit ( effet )

La pérénité du droit : il ne peut pas varier, alors que la force est variable.

Le droit n'ajoute rien à la force, s'il est son expression.

Le droit ne rpz pas la force, la force ne rpz pas le droit.

3eme

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