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L'anthropologie d'un point de vue pragmatique

Fiche de lecture : L'anthropologie d'un point de vue pragmatique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mars 2015  •  Fiche de lecture  •  474 Mots (2 Pages)  •  1 258 Vues

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Ce texte est un extrait d’ « Anthropologie du point de vue pragmatique », d’Emmanuel Kant, philosophe allemand du XVIIIe siècle. Le thème abordé dans ce texte est la conscience de soi. L’auteur affirme que sans conscience de soi on ne peut pas raisonner, on ne fait que sentir.

De la ligne 1 a 7 l’auteur dit que prendre conscience de soi, permet de représenter JE, de penser. Dans la 2ème partie du texte, de la ligne 7 à 11, il illustre son propos en prenant l’exemple d’un enfant, qui avant l’âge d’un an parle de lui à la 3eme personne, incapable de penser, car incapable de dire je.

Pour ma part je vais procéder à une analyse linéaire du texte. Puis je discuterai les idées de l’auteur.

Dans la première phrase E. Kant soutient que l’Homme est le seul être vivant à avoir une conscience de soi ce qui le rend supérieur. Cette phrase présuppose que de posséder le Je donne le pouvoir de se sentir infiniment au dessus de tous les êtres vivants. Et comme l’Homme est le seul à avoir une conscience de soi, cela entraîne qu’il est supérieur à tous les êtres vivants.

Dans la seconde phrase, l’auteur affirme que la conscience de chaque Homme fait de lui une personne unique, contrairement aux animaux. Et cela, même lorsqu’il ne l’exprime pas explicitement, il n’en demeure pas moins conscient. Cela sous-entend que l’Homme est supérieur à tous les êtres vivants. Et cela entraîne que les animaux ne résonnent pas, car ils n’ont pas conscience d’eux même.

Dans la troisième phrase, Emmanuel Kant conclut que la raison est un aboutissement logique de la conscience de soi. Cela paraît admettre que l’Homme est un animal doué de raison. Cela a pour conséquence que l’on ne peut réfléchir si on ne possède pas la conscience.

Dans le second paragraphe, le philosophe illustre ses propos en prenant comme exemple celui du nouveau né qui ne prend conscience de lui qu’à l‘âge d’un an. Et rajoute que dès qu’il a acquis cette faculté, il ne fait plus la démarche inverse. Cela semble partir du principe que dès qu’on a conscience de soi, on ne peut plus l’oublier. Et cela implique qu’avant un an l’être humain n’a pas de conscience de soi et ne peut donc pas raisonner.

Enfin, E. Kant conclut en disant que l’enfant avant sa première année ne fait que se sentir, il ne peut pas penser, parce qu’il n’a pas conscience de lui-même.

Cela présuppose que l’enfant n’a pas d’entendement avant un an. Cela entraîne que les sensations ne sont pas considérées comme une conscience.

Kant dit la même chose que les philosophes croyants de son époque : l’Homme est supérieur à tous les autres êtres vivants. Cependant il se distingue en démontrant que l’Homme n’est pas supérieur par essence, mais par sa capacité à avoir une conscience de soi.

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