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CNED DEVOIR N°1 ECO-DROIT BTS MUC 2EME ANNEE

Étude de cas : CNED DEVOIR N°1 ECO-DROIT BTS MUC 2EME ANNEE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mars 2018  •  Étude de cas  •  2 332 Mots (10 Pages)  •  1 849 Vues

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Première partie – économie

Le marché financier

Il est souvent difficile de financer ses activités économiques. Le contexte économique actuel ne facilite et n’aide pas les petites entreprises à se développer. Dans ce sujet, nous allons aider une personne à créer son entreprise en lui donnant quelques conseils. Le marché financier se divise en deux parties : le marché primaire et le marché secondaire. Le marché primaire est un lieu fictif où sont émis les titres en premier lieu. Puis le marché secondaire est la bourse. Il est le point de rencontre entre les offreurs et les demandeurs de titres financiers. Dans un premier temps, nous allons présenter les différentes modalités de financement en expliquant que le contexte global est difficile et en exposant chacune des limites des modalités de financement. Ensuite, nous allons montrer que les grandes entreprises bénéficient de sources de financement variés et de plusieurs avantages. Puis, pour finir nous allons montrer qu’un tarissement des sources de financement pourrai avoir un impact négatif sur la productivité d’une économie en analysant les mécanismes.

I) Les différentes sources de financement et leurs limites.

Il existe deux sources de financement. Le financement interne et le financement externe.

A) Dans un premier temps, le financement peut être réalisé de manière interne, par voie d’autofinancement, et/ou de manière externe par un recours au marché des capitaux. Dans ce cas, les capitaux sont obtenus au sein même de l’entreprise, grâce à son activité. Il s’agit alors de l’autofinancement. Les apports initiaux faits par le chef d’entreprise constituent aussi du financement interne.

B) L’entreprise peut aussi obtenir des fonds en s’adressant à des agents extérieurs. Ce financement est alors externe. Il est soit direct, soit indirect. Pour le financement externe direct, les agents qui empruntent envoient des titres qui sont acquis par les agents qui prêtent sur le marché secondaire. On parle alors de finance directe. Puis, le financement externe indirect est le financement par le crédit bancaire.

C) Cependant, le contexte global est difficile et ses sources de financements ont quelques limites. Le contexte global est difficile car, dans un premier temps, nous pouvons remarquer que le taux de marges chez les TPE est largement plus bas que les autres différentes structures. En effet, en 2012, nous sommes à un taux de marge à 21% pour les TPE et à 22% pour les GE et à 24% pour les ETI. Ensuite, le taux d’intérêt des microentreprise (qui sera sûrement la taille de l’entreprise de Mr.Placide), est d’environ 2,75%, tandis que pour les GE, le taux d’intérêt est seulement de 1,5%. Selon Banque de France, 80% des PME obtiennent en 2013 des crédits demandés à leurs banque, pourtant, plus d’un tiers des patrons de PME estiment qu’il est difficile d’obtenir des financements et surtout à court terme. Cela peut s’expliquer par une pression des accords de Bâle III. En effet, les banques sont de plus en plus pointilleuses pour emprunter et elles multiplient les exigences. Les TPE sont celles qui en souffrent le plus. En effet, elles ne peuvent pas se financer autrement que par un crédit bancaire. Si les TPE n’ont que très peu de fonds propres et n’ont pas de crédit, elles se tournent alors vers la Médiation du crédit aux entreprises. Mais elles peuvent aussi se tourner vers l’autofinancement ou encore l’affacturage qui est un service très coûteux et risque de rendre l’entreprise dépendante de la banque. Puis, les banques ne financent pas la création d’entreprise et surtout elles n’aiment pas financer les innovations et cela rajoute une difficulté en plus pour les TPE. Les sources de financement ont des limites. En effet, les PME ont du mal à accéder au marché financier car elles ont une faible notoriété et ont peu de visibilités auprès des investisseurs. Puis, pour le financement interne, les entreprises peuvent lever des fonds en émettant des obligations ou des actions. Mais quand on compare le montant des capitaux reçus par les actionnaires et les fonds versés aux actionnaires, on remarque les entreprises ont plus versé à ses actionnaires qu’elles n’ont reçu par leurs actionnaires.

II. Les grandes entreprises, plus avantagées.

En revanche, pour les grandes entreprises, le financement des activités est beaucoup plus facile. En effet, elles accèdent à des sources de financement plus variées et plus avantageuses que les TPE et les PME. Tout d’abord, elles bénéficient d’un taux d’intérêt moins élevée que les autres, ce qui leurs permet de pouvoir faire des prêts plus intéressants. En avril 2014, leurs taux d’intérêt s’élevait à 1,5%. Les grands groupes n’éprouvent pas de difficultés particulières à trouver des financements car elles dégagent en effet un autofinancement confortable. De plus, leurs accès à l’endettement est plus aisé que pour les PME puisque les crédits qu’elles ont obtenus ont augmenté de 6% entre juin 2011 et juin 2012 et cela s’explique par une dépendance moindre. Les grands groupes ont aussi recours au financement obligataire. Les obligations ont l’avantage de pouvoir avoir une durée plus longue que le crédit bancaire. Le financement obligataire impose moins de contraintes aux entreprises. Et enfin, les financements obligataires affichent des taux historiquement bas. Mais ce n’est pas tout, les grandes entreprises dispose d’aides financière pour mener des activités de recherches et développement. En effet, 37% et 13% de 27 403M€ a été versés à ces grandes entreprises contre 30% pour les TPE/PME. Tous ces éléments font que les grandes entreprises ont beaucoup de facilités à investir et à financer ses activités.

III. L’impact négatif d’un tarissement des sources de financement.

Une baisse des investissements engendre de nombreux impacts négatifs sur l’économie. En effet, quand les investissements diminuent dans le secteur privé, emprunter devient difficile pour les sociétés privées car les taux augmentent. Cela entraine une baisse de capital pour les entreprises qui va faire baisser leurs productivités. La conséquence de cette baisse de capital est la réduction du nombre d’employé et entraînera alors une hausse du chômage et par la suite une baisse de consommation. C’est ce qu’on appelle l’effet d’éviction.

Deuxième partie – droit

Dossier

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