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TP1 - ADM2015

Étude de cas : TP1 - ADM2015. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Novembre 2016  •  Étude de cas  •  4 128 Mots (17 Pages)  •  977 Vues

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À une époque où les enjeux environnementaux et nos valeurs éthiques en tant que consommateur influencent plusieurs de nos comportements et notre façon de se nourrir, le guide alimentaire est souvent réévalué et rediscuté. Au Québec, depuis plusieurs générations notre mode de vie est basé sur une agriculture riche en céréales et en produits laitiers.

Alors que les tendances alimentaires varient régulièrement, les produits spécialisés et les produits de substitution font leur place dans nos garde-manger. Alors que les mouvements pour les journées sans viande, le tofu et les légumineuses gagnent en popularité, les produits laitiers aussi voient leurs réalités changer.

Pour les végétaliens, la réponse semble évidente, nous ne pouvons nous permettre, en tant que société, de continuer à manger non seulement de la viande, mais tous produits de sources animales. Selon moi, tout n’est pas aussi simple que ce courant de pensée. Le lait notamment, se voit être remplacé par certains par les produits de substituts, lait de soya ou amandes, boisson au lait de coco ou de riz ou encore le lait au cachou, les produits de remplacements sont de plus en plus présents.

J’ai voulu observer cette tendance et ses effets dans les comportements de consommations. À l’aide de deux articles de presse, j’essayerai d’observer et d’analyser deux visions distinctes et de faire par la suite ma propre réflexion et analyse sur les comportements de consommation actuelle en lien avec ce produit.

Synthèse des articles

Les articles qui m’ont intéressé pour ce travail ont deux visions, soit une en faveur de la consommation de lait, et l’autre qui est contre cette consommation.

Article 1. Quelques bémols contre le lait

Le premier article apporte quelques bémols et se place «contre» le lait. [1] En fait, selon l’article, boire du lait a l’âge adulte ou après sept ou huit ans serait une adaptation génétique récente qui serait remarquable chez un petit groupe d’humains, notamment les gens du Nord, soit le Canada. La tolérance au lactose n’apporterait pas de réel bienfait important, toujours selon l’auteur. Selon certaines études, le corps en vieillissant cesse de produire l’enzyme (la lactase) qui permet de digérer le lait ce qui permet de constater que le lait serait destiné uniquement aux enfants.

De plus, l’article évoque un fait captivant. Dans les régions nordiques, environ 80 % des êtres humains peuvent consommer ce breuvage blanc sans éprouver aucun malaise physique alors que partout ailleurs on note que 65 % des êtres humains éprouvent des malaises physiques à la suite de leur ingestion de ce liquide (ballonnements, diarrhées, problème de digestion, etc.). Les Canadiens font partie de ces exceptions grâce à une mutation génétique qui a permis à nos ancêtres de digérer la lactase et donc de se nourrir avec le lait sans éprouver de problème physique durant des périodes difficiles de famines ou de disettes.

Alors que dans plusieurs pays le lait et les produits laitiers ne sont pas dans le guide alimentaires, au Canada la réalité est tout autre. En fait, le Guide alimentaire canadien suggère de consommer 2 à 3 produits laitiers et substituts par jour pour un total de 750ml. Toujours selon l’article, l’auteur révèle que pourtant, malgré la croyance populaire que la consommation de lait qui favorise le calcium aide au développement des os, plusieurs femmes nord-américaines seraient touchées par des fractures de la hanche alors que les femmes asiatiques, qui ne consomment pas de produits laitiers, ne sont pas touchées par ce type d’accident. Par la suite, plusieurs études différentes ont permis de voir un lien commun entre diverses maladies et la consommation de lait, soit le cancer de la prostate, poumon, sein, etc. L’auteur assure que pour lui, le lait ne peut assurer à lui seul ce qui est nécessaire pour apporter la force des os et tous les nutriments essentiels à une bonne santé musculaire.

Article 2. Quels bienfaits ?

Selon mon deuxième article, publié par Le Figaro, plusieurs bienfaits nutritionnels seraient présents dans le lait.[2]

En fait, d’entrée de jeu, l’auteur indique que le lait est une boisson très complète puisqu’elle est riche en calcium, protéine et phosphore. Si le calcium favorise la minéralisation des os et des dents, il aide également à de nombreux processus vitaux : contraction musculaire, coagulation sanguine, pression artérielle, transmission de l’influx nerveux, fonctions hormonales, activité enzymatique, renouvellement cellulaire.

Si la consommation de lait est souvent vantée après un entrainement ou un effort physique intense, c’est surtout grâce à son riche apport en protéine. C’est une boisson très complète de par ses nombreuses vitamines qu’elle contient, notamment la vitamine B12 et la vitamine A. La vitamine B12 est essentielle à l’organisme puisqu’elle permet un équilibre du système nerveux, la formation des globules rouges, le métabolisme des glucides et des lipides et bien d’autres choses. La vitamine A se retrouve dans le lait sous forme de rétinol, qui permet une santé des os, dents, mais surtout de l’acuité visuelle.

Fait important à observer, la consommation de produits laitiers permettrait la prévention de l’ostéoporose, qui est une maladie qui entraîne la fragilité osseuse et peut causer des fractures, particulièrement à la hanche, de la colonne vertébrale et du poignet, puisqu’on note une détérioration du tissu osseux. En tout ce sont environ 2 millions de Canadiens qui sont atteints de cette maladie. [3] 

Toujours selon l’article, une étude aurait démontré que la consommation de deux à trois produits laitiers par jour favoriserait la saine gestion du poids.

Réflexion personnelle

Je crois notamment que la consommation de lait est très importante et favorise une bonne santé physique. Alors que les courants de consommation et les tendances alimentaires poussent les consommateurs à changer leurs habitudes et à essayer de nouveaux produits, soit les laits de riz, soya, amande, cachou et autres, on peut observer que les valeurs nutritives de ces breuvages n’apporteront pas les bienfaits soulevés dans l’article du Figaro sans avoir subi une transformation génétique. C’est le cas pour le lait de soya notamment ou pour retrouver les mêmes éléments nutritionnels, la vitamine B12 et du calcium seront ajoutés.

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