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Note de cours cas

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Par   •  20 Août 2016  •  Cours  •  1 255 Mots (6 Pages)  •  883 Vues

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Note de cours – COM2005 – Examen 2

Suite à l’amendement de la loi sur la radiotélégraphie de 1923, les radios sont principalement concentrées dans les grands centres urbains et, afin de s’assurer une marge appréciable de profits, diffusent en priorité des enregistrements musicaux et des programmes d’origine états-unienne. Ces postes, majoritairement issues du secteur privé, se voient attribués des licences de diffusion par le ministre responsable. À cette époque, les diffuseurs radiophoniques sont libres d’émettre le contenu de leur choix, l’État n’étant pas très interventionniste à appliquer des lois, voir même d’aider le soutenir les stations au besoin. Dans cette optique, il est juste d’affirmer que la production de contenu canadien est pauvre faute d’argent pour produire des émissions originales.

De 1923 à 1932, malgré le droit d’exploitions sur une dizaine de stations, l’État n’intervient pas dans la production et la diffusion de programme.

A cette époque, la diffusion états-unienne déborde de façon significative sur le territoire canadien, y compris sur les fréquences utilisées par les stations canadiennes, ce qui crée des interférences à partir de 1923.

En 1932, certaines radios canadiennes deviennent des filiales des réseaux états-uniens. Ainsi quatre stations de Montréal et de Toronto sont directement relié au réseaux américain qui leur fournissent quasi la moitié de leur programmation quotidienne. Il est dorénavant de plus en plus question de station «à l’américaine»

Tous sont d’accord pour dire que la radio est un moteur important pour la diffusion de la culture.

La privatisation des stations est désormais chose commune,

Une première enquête est effectuée par le premier ministre Mackenxzie King, en 1928, qui a le mandat d’enquêter sur la les conditions de la radiodiffusion au Canada et de formuler des suggestions relatives à l’administration, à la direction et surveillance et aux besoin financier de ce service. Suite à un rapport remis par la commission d’enquête, des suggestion sont proposées : la nécessité d’organiser la radiodiffusion sur la base d’un service public. Et suggère de supprimer, peu à peu les stations privées qui seraient à l’origine de l’infiltration des programmes états-uniens. Ces propositions ne verront jamais le jour du à la crise économique.

On assiste, en juillet 1930, à la création de la radiodiffusion publique au Canada, sous les conservateurs de Richard Bedford Bennett. Fervent amateur du secteur privé, Bennet se rallie à la thèse nationaliste dans un contexte ou «l’unité canadienne est dangereusement compromise par la pénétration du capital américain».

En 1932, les propositions de la commission Aird sont appliquées. La protection de la culture, service public égal et universel, contrôle de l’aire de diffusion. Par contre, il n’y aura jamais expropriation du secteur privés et donc jamais nationalisation totale du système.

Par la suite, en 1934, un nouveau modèle de la radiodiffusion s’imposera pour plusieurs années. Un système basé sur la nécessité de contrebalancer les intérêts des groupes représentant le public et le privé en même temps.

De retour au pouvoir (après Richard Bedford Bennett) Mackenzie King créa une nouvelle loi de diffusion, en 1936, la Société Radio-Canada (SRC). Cette loi poursuit la logique de l’interventionnisme étatique dans on projet de nationalisation et ouvre la voie au service public national.

À cette époque, le SRC est mandaté d’une part d’assurer un service radiophonique pan-canadien et d’autre part, accorder les permis et règlementer les secteurs de radiodiffusion nationale. Et mise sur la cohabitation du privé/public. Par conter, la SRC ne semble pas gêner les entreprises privées. La tendance états-unienne et la force du lobbying politique dans le monde des affaires viennent soutenir les projets des radiodiffuseurs privés voir même interférer dans le développement de la société d’État.

En 1946, la télévision commence à s’implanter rapidement au Etats-Unis. Entre 1947 et 1950 le nombre de terminal passe de 178 000 à 7 500 000. Alors que le gouvernement

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