Le parti pris des choses- Francis Ponge

Le parti pris des choses- Francis Ponge

1. Biographie de Francis Ponge :      [pic 1] 

Francis Ponge est un poète français, né à Montpellier le 27 Mars 1899 dans une famille protestante aisée.

Il connait une enfance agréable mais connaitra plusieurs échecs dans ses études supérieures, il n’obtient pas sa licence de philosophie ni son entrée à l’Ecole Normale.

Pendant la Première guerre mondiale, il adhère au parti communiste.

Il travail aux Messageries Hachette pour gagner sa vie et devient délégué syndical.

Il entre dans la Résistance vers 1940.

'Le Parti pris des choses' (1942), pose les éléments essentiels de sa vision poétique.

Francis Ponge est le poète du quotidien, matérialiste, il dissèque les objets.

Il souhaite que ses recueils donnent l’impression au lecteur l’impression d’un nouveau regard sur le monde et sur « les choses ».

Il devient professeur après la guerre, il écrit poèmes et essais en parallèle, ('Méthodes', 'La Fabrique du pré) ('La Rage de l'expression', 'Le Grand Recueil').

Considéré par Jean-Paul Sartre et Philippe Sollers comme l'un des auteurs majeurs de la poésie contemporaine, Francis Ponge a eu le Grand prix de poésie de l'Académie française en 1984.

1. Caractéristiques de ce recueil :

Le Parti pris des choses est composé de 32 poèmes en prose de longueur variable.

Cette œuvre emploie un style qui cherche à s’approcher le plus possible des caractéristiques physiques et linguistiques des objets décrits.

C’est Jean Paulhan, son éditeur, qui a choisi les poèmes à paraitre, pour présenter une palette des œuvres de son auteur.

Les premiers poèmes sont courts (quelques phrases) puis s’allongent (« Le Galet », dernier poème, fait 11 pages).

L’éditeur a choisi de présenter ce recueil à la manière d’une coquille d’escargot, les poèmes s’allongent au fil de l’œuvre.

Le poème « Escargots » est situé au centre du recueil.

1. La figure du poète dans cet ouvrage :

1. Ce recueil est-il de la poésie ? Pourquoi ?

Dans ce recueil, Francis Ponge cherche à rendre compte de la beauté du quotidien.

Il prend comme sujet la banalité, les choses auxquelles on ne prête pas attention pour mettre en avant leur qualité : les saisons, les plantes, le pain …

Il décrit de manière poétique ces différents êtres, animés ou inanimés, en soulignant leurs qualités.

Par exemple dans le poème « L’Orange », le fruit est présenté au travers les différents sens :

• « la coloration glorieuse du liquide » : la vue
• « l’orange a meilleur gout » : le gout
• « sa façon particulière de parfumer l’air » : l’odorat
• « l’épiderme …assez rugueux » : le toucher.

Ce poète s’est rapproché du mouvement du surréalisme qui revendiquait une libération de l’esprit mais ne suivait pas sa ligne directrice.

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