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ADM1015 TN3 SÉRIE C

Étude de cas : ADM1015 TN3 SÉRIE C. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2015  •  Étude de cas  •  3 702 Mots (15 Pages)  •  1 438 Vues

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Dans le cadre du cours de « Modèle internationaux de gestion des ressources humaines (ADM4015)» de la Teluq, le travail noté 3 (Série C) projet de session, consiste à élaborer un cas dans le but d’y analyser l’ensemble de la matière vue au courant de la session. Je vous parlerai de Jean-François, un jeune professionnel dans le domaine des ressources humaines.

Personnage principal, entreprise et contexte

Jean-François est un jeune diplômé du BACC en gestion des ressources humaines de l’Université Sherbrooke. Il vit à Sherbrooke depuis sa naissance et il vient de fêter ses 26 ans. Il a terminé ses études en gestion des ressources humaines il y a deux mois. Depuis, il était en recherche d’emploi dans son domaine en travaillant à temps plein dans un bar le temps de trouver un emploi. Cela lui permit de profiter de son été et d’être prêt à commencer une nouvelle vie. Il travaillait à ce bar depuis 6 ans. Il était le bras droit du propriétaire et s’occupait de la gestion des employés et des horaires de travail, les nouvelles embauches, le service à la clientèle et de la division égale entre les employés du pourboire reçu durant les soirées. Jean-François a été engagé chez Fitch & Fitcher, une grosse entreprise en usine où l’on produit des produits pharmaceutiques de masse. Un nouveau défi l’attendait, car il n’avait jamais eu de poste dans son domaine dans une aussi grosse entreprise. Pour Jean-François, c’était le bonheur, car il pouvait rester à Sherbrooke; l’entreprise était située sur le bord de l’autoroute dans un champ. Celle-ci avait deux bâtiments et un entrepôt. L’un des bâtiments était le service administratif et celui des ressources humaines, et l’autre (le plus gros) était l’immense usine de production rassemblant les techniciens, ouvriers et biochimistes. Jean-François vient d’être engagé au titre d’Agent de liaison (entre la direction et les employés).

Fitch & Fitcher est une entreprise à but lucratif donnant dans le domaine pharmacologique. Ils produisent les médicaments disponibles sur les tablettes pour plusieurs des succursales pharmaceutiques (tel que Pharmaprix, Jean Coutu, Proxim). Ils sont sur le marché depuis près de 20 ans, et n’ont que deux compétiteurs au Québec. Leurs défis à court terme seraient de percer aux États-Unis, et d’aller y installer une usine. L’entreprise a pour mission de produire suffisamment de produits pharmacologiques pour qu’il n’y ait jamais de pénurie dans l’entrepôt, et que lorsque la demande est forte, ils peuvent fournir aux pharmacies les médicaments demandés en quantité désirée. Cette entreprise fait de la production sur 24 h, l’usine est ouverte tous les jours, et a plus de 900 employés. Les employés (ouvriers et techniciens) sont syndiqués, alors que les biochimistes sont protégés par l’Ordre des chimistes du Québec . Les ouvriers qui y travaillent à temps complet sont âgés de plus de 40 ans, et le restant des postes est comblé par des plus jeunes, entre 18 et 39 ans. En ce qui concerne les techniciens, ils ont entre 25 et 34 ans, et les biochimistes entre 24 et 60 ans. La direction a changé il y a quatre ans. La compagnie a été vendue en bourse et plusieurs actionnaires font maintenant parties des prises de décisions concernant la rémunération et la main-d'œuvre.

L’industrie se situe dans la ville de Sherbrooke, au Québec, Canada. Ils ne sont pas situés très loin de la frontière américaine, alors leur type de gestion ressemble beaucoup à la gestion américaine . C’est pourquoi ils aimeraient percer dans le domaine pharmacologique aux États-Unis. Le coût de transport serait moindre, et ils ont déjà débuté des discussions avec de nouveaux associés.

La première chose que Jean-François a remarquée lors de sa première semaine de travail au sein de cette entreprise est que la manufacture ne mêle pas les employés et la direction. La hiérarchie y est forte et les employés n’ont pas accès aux informations concernant les stratégies d’entreprises, ni des changements qui vont leur être imposés. Ils ont voulu faire changement en engageant un agent de liaison, pour essayer d’avoir un certain contact avec les employés. Tel que vu dans ses cours, il se doutait que Fitch & Fitcher utiliserais un modèle industriel (Ostermann) de système d’emploi, et une approche Tayloriste côté gestion des ressources humaines. « La relation d’emploi qui découle de cette vision implique une relation de pouvoir » . La production de masse est priorisée, « l’administration du personnel n’est alors pas très différente de la gestion des stocks » . Les tâches et les postes sont très définis, avec des « fonctions délimitées et aux frontières précises » . « Dans l’organisation tayloriste, des postes de travail particuliers sont définis et le contrôle des paramètres du travail est l’objectif de la direction » .

Pour bien se préparer à accomplir ses tâches et comprendre les employés et la direction, Jean-François a ressorti ses livres pour faire une mise à jour de ses connaissances. Comme il le pensait, l’entreprise est dans un modèle industriel. Les marchés interne et externe y sont présents. Les ouvriers n’ont pas de réelles promotions, ils varient d’un poste à un autre sans avoir d’augmentation de salaire selon leurs catégories d’emploi. L’ancienneté y est forte, et le plus ancien décide sur quelle machine il veut travailler pour la semaine. Le mouvement du personnel se fait de manière horizontale, et très rarement verticale . Les biochimistes et les techniciens ont des tâches prédéfinies, et ne sont pas gérés par la même personne que les ouvriers. Les ouvriers travaillent sur les machines, les techniciens travaillent sur la résolution de problèmes techniques (sur les machines) et les biochimistes sont dans les recherches et les mises à jour des produits de base de la production.

En relisant ses théories, Jean-François a analysé l’entreprise peu à peu. Il trouve que cette entreprise utilise le modèle de Dunlop concernant l’environnement et l’industrie. Il a remarqué que « la gestion des ressources humaines tente d’influer sur les comportements au sein de l’entreprise, mais que ceux-ci subissent l’influence plus large du système de relations industrielles » . Il favorise ce modèle, car la technologie utilisée dans cette usine est en constante évolution. Ils doivent s’adapter à cette technologie du côté monétaire, de formation, et de production. Le facteur économique est présent aussi. Le domaine pharmaceutique est dans son apogée depuis des années. L’entreprise est interdépendante entre les employés,

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