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Descartes, Méditations métaphysiques

Cours : Descartes, Méditations métaphysiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Octobre 2023  •  Cours  •  2 043 Mots (9 Pages)  •  130 Vues

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Commentaire de texte : Œuvre au programme        

Notions abordées :

La conscience ; la vérité ; la raison ; la science

René Descartes MEDIATIONS METAPHYSIQUE

Médiation première : Des choses qu’on peut révoquer en doute

Le premier point abordé par Descartes est question de l’enfance. Age auquel nous somme le plus exposé à absorber des idées fausses, celles que nous inculquent notre entourage puisque l’enfant na pas moyen de distinguer le vrai du faux. Il conçoit la pensée ou la connaissance selon un modèle déductif ou certaines idées. Comme ses premières opinions sont douteuses, il va donc reprendre à 0 en se défaisant de ses opinions pour établir quelque chose de solide et de certain dans le domaine des connaissances. Une fois atteinte il s’est mis dans les circonstances approprié dans le calme et la solitude pour se livrer à ce travail de remise en cause de ses anciennes opinions travail qu’il assimile à une destruction général de toutes ces opinions.

Plutôt que de prouver que toutes ses anciennes opinions sont fausses ce qui est une tache considérable il va utiliser une méthode plus rapide qui consiste à rejeter comme fausse toutes idées dans laquelle il trouverait la moindre raison de douter, on appelle ce procède : Le doute méthodique. Ce qui veut dire à la fois la méthode du doute et le doute systématique. Pour aller plus vite il va établir un second critère, il va commencer par examiner des opinions qui servent de principes, de fondements à d’autres opinions, si les premières sont fausses les autres le seront également et s’écroulent aussitôt.         

Remarquons que Descartes file la métaphore de l’édifice pour désigner la penser et le savoir c’est-à-dire une structure dans laquelle chaque étage (chaque opinion) repose sur l’étage précédent jusqu’aux fondations (les premiers principes), la métaphysique ou la philosophie première est pour Descartes la science des premiers principes sur lesquels repose toutes les autres connaissances. Ce qui constitue notre premier rapport avec les choses c’est la perception, les sens, nos idées des choses passent en premier par notre perception de celles-ci. Les sens constituent ainsi la première source de connaissance or il nous trompe parfois par exemple dans les hallucinations, les illusions d’optique ou le membre fantôme. Conformément aux critères établies auparavant comme il a trouvé une raison de douter de la perception il va rejeter comme fausse, il va disqualifier la perception en tant que moyen de connaissance.

Il tempère aussitôt l’argument précèdent en affirmant que certes les sens nous trompent dans certaines circonstances par exemple lorsqu’il s’agit d’objet qu’on perçoit faiblement et qui sont très éloigner (comme une planète) mais on ne peut pas raisonnablement douter de tout ce qu’il y des sens par exemple : de la situation présente.

Il se demande ensuite plus radicalement encore s’il peut douter de son corps propre, sa première réponse semble être négative puisqu’il dit qu’il faudrait être fou pour en douter donc à cette étape de son cheminement il semble considérer qu’au moins son corp propre parait échapper au doute qui frappe le domaine de la perception. En poursuivant sa recherche Descartes s’aperçoit qu’en tant qu’être humain il est sujet aux rêves or le propre du rêve c’est qu’ils peuvent nous faire croire n’importe quoi, il se peut donc qu’il ne soit pas assis auprès du feu mais dans son lit en train de rêver, l’argument du rêve permet ainsi de douter de ce qui paraissait jusque la certain, à savoir notre situation présente. Son premier reflexe est de relativiser tout de suite l’argument précétend c’est-à-dire de prévenir l’objection qui consisterait à dire qu’on sait naturellement distinguer le reve de la réalité puisque le rêve n’est pas « aussi clair et aussi distinct que la réalité » remarquons au passage que cette expression « clair et distinct » n’est pas anodine sous la plus de Descartes puisqu’il fera de la clarté et de la de la distinction des critères de l’idée vrai.

Mais en réfléchissant de plus près (« en y pensant soigneusement ») Descartes s’aperçoit qu’en définitive, le propre du rêve est qu’on ne peut pas le distinguer de la réalité par conséquent il se pourrait très bien qu’on soit en train de rêver.

Si on suppose qu’on rêve qu’est-ce qui reste de certains et indubitable ? Certes pas le contenu du rêve qui lui ai imaginaire ou illusoire mais comme le rêve est une représentation qui s’inspire de la réalité (« comme un tableau et une peinture »), les choses générales que le rêve recompose comme une tête des mains etc. proviennent bien de la réalité et à ce titre ne serait pas douteuse.

Pour illustrer l’argument précédent Descartes donne l’exemple de peinture représentant des choses qui n’existent pas comme les sirènes et des satyres, celles-ci sont néanmoins composés à partir d’éléments qui eux existent dans la réalité par exemple une sirène est faite d’un buste de femme et d’une queue de poisson et un satyre de jambe de bouc et d’un cops d’homme.

Combien même le rêve aurait un contenu complètement inventé il aurait encore des composants fondamentaux qu’il se contenteraient de recombiner, de même qu’une peinture combien même elle serait complétement inventée, se contente de recombiner ces éléments de base que serait les couleurs. Il s’agit donc d’une analogie. On voit que Descartes procède ici à une analyse de plus en plus poussé des composants ultimes de toutes représentation puisque le rêve comme la peinture sont pour lui des images de quelques chose c’est-à-dire des représentations. Cette façon de procède a été érigé en méthode par un philosophe ultérieur qui s’appelle Husserl (1859-1838) et a été appeler Réduction puisqu’il s’agit de réduire toute représentations à ces éléments formateurs.

Descartes approfondie encore un peu plus sa déduction en isolant des composants encore plus fondamentaux (« des choses encore plus simples qu’universelle ») de toutes les représentations c’est-à-dire de toutes les images des choses aussi bien perceptible (« soit vrai et réelle ») qu’imaginaire (« soit feintes et fantastique ») c’est de la compositions de ces éléments ultimes que résultent toutes représentation. Ces choses ou notions très générales sont : la matière, l’étendu, la figure, la quantité, le nombre, le lieu et la durée.

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