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Écriture d'invention : mon amour perdu

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Par   •  2 Juin 2014  •  582 Mots (3 Pages)  •  817 Vues

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Tous les matins, je me réveille avec la même boule au ventre. Il me manque, s’en est devenu une certitude. Son amour perdu est l’une de mes plus grandes faiblesses.

Comme ce paysage que je vois dès l’ouverture de mes yeux. Mes rêves de nos moments, s’éteignent et font place à la réalité. Une réalité où il n’est plus, où je suis seul. Je vis dans la solitude, une solitude pesante. Mais, ce paysage me ramène à ses moments passés avec lui, à rire à en perdre la raison, à aimer jusqu’à ce que mon cœur s’emballe, qu’il batte de plus en plus fort, de plus en plus vite. Où le seul mot qui me venait à l’esprit était bonheur. Je les perdu.

Seulement, ce Paris heureux me rend malade. Il me nargue, me ramène encore et toujours à lui. Je serre notre amour, comme il se peut en le noyant dans la seine. C’était notre capitale romantique, notre romance. Mais elle est maintenant à jamais perdu dans les profondeurs de ce rivage. Je sais que je parais bête de rester lasse devant ma fenêtre à l’attendre, mais c’est peut-être les seuls instants où je le revois encore, où je revois le nous d’en temps à jamais perdu. Je n’arrive à voir que son visage, je l’aperçois dans ce « ici ». Confond des passants avec lui. Cours après un rêve perdu d’avance. Je deviens folle. Folle de son absence insurmontable à mon goût.

Ce paysage si splendide me tue et me fait renaitre. Il est à la fois enfer, comme paradis. Il me permet de m’évader, de nager dans une satisfaction que seule moi, peut comprendre, peut savourer. Mais il me brise. Me donne gifle sur gifle à chaque regard.

On me l’a pris. Pourquoi ? Je n’ai rien fait pour mériter cela ? Peut-être l’ai-je trop aimé. On me punit d’un mal que je n’ai pas commis, comme un couteau enfoncé plusieurs fois dans le cœur. On me fait vivre ces cauchemars invraisemblables, de vivre dans notre ville. Notre première rencontre avait été un coup de foudre, envoutée de maladresse. Je m’en rappelle comme s’il se passait encore hier. Il était seul assis sur un banc. Je ne l’avais pas vraiment remarqué mais j’avais senti un regard bienveillant se poser sur moi. Je m’étais retourné. Il m’avait souri et nos regards c’étaient croisés. Nous savions tous les deux, qu’il n’y aurait que la mort qui pourrait nous séparer. Il m’avait emmené sur ce pont des milliers de fois. Il tenait à cet endroit comme à la prunelle de ses yeux. Il me faisait énormément rire et sa beauté était éblouissante. Je ne pouvais résister à son charme. Malheureusement, une maladie le rongea et la mort était apparue comme la pire des choses.

Rien que de me remémoré, ces doux moments, je m’étouffe de notre amour regrettablement terminé. Je m’étais promis de ne jamais pleurer. Et pourtant, au réveille je pleurs, jusqu’à mourir. Les larmes coulent le long de mon visage. Je ne peux me contrôler. La tristesse me ronge et je ne peux la combattre. Je souhaiterais tellement pouvoir revivre seulement une journée à ses côtés. Je ne pourrais demander rien de plus beau. Pour, que l’on s’aime de nouveau, puisque c’est la seule chose que je sais faire, que je réussisse à produire.

Je l’aimerai encore et toujours,

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