Zazie Dans Le Metro

Question spécifique : Comment la ville de Paris est-elle montrée dans le roman et dans le film ? 8 points

La plupart des romans de Q sont totalement ou partiellement parisiens, depuis le premier, Chiendent (1933), jsqu' au dernier, Le Vol d'Icare (1968), dont l'action se situe ds le Paris de la Belle Époque. Le plus svt, c'est le Paris contemporain qui est le cadre des histoires.

Zz ds le métro (1959) peut être considéré co le grd roman parisien de Q puisque son intrigue de base est la découverte de la capitale par une très jeune adolescente, curieuse et effrontée.

Louis Malle à la suite de Q donnera à voir ce Paris de la fin des années 50, le film ayant été réalisé en 1960.

Comment la ville de Paris est-elle donc montrée dans le roman et dans le film ?

I- Dans quel Paris nous emmènent Queneau et Louis Malle?

A- Les quartiers les plus fréquemment évoqués ds l'œuvre quenienne ne sont pas ceux de la tradition littéraire parisienne. Il est ainsi peu question de Montmartre ou de Montparnasse ds Zz. Même le quartier latin est peu présent; Saint-Germain-des-Prés n'y est guère mentionné sauf pour être dénigré par Gabriel: "C'est tout ce qu'il y a de plus démodé." Ch1. Chose étonnante d'ailleurs qd on sait que Q est une figure marquante de ce quartier ds les années "existentialistes" d'après-guerre. Les Derniers Jours aura été le seul roman de Q à se dérouler ds ce quartier.

→les quartiers préférés de Q n'ont pas d'histoires culturelles; ce sont des quartiers assez neutres co le 18ème ar de Paris porte de Clignancourt ds Zz. Le Dimanche de la vie se situera, lui, ds le 12 ème. Ct ne sont pas sans résonnances autobiographiques, co la caserne de Reuilly où Q a été appelé à se présenter et où on l'a affecté au 5e régiment de Zouaves de Constantine.

B- Queneau ne renie pas cpdt les monuments les plus connus, qui font la renommée de la capitale fr, mais il s'amuse avec ces images toutes faites ou ces clichés.

Le roman Zz comporte ainsi une aimable satire des mœurs touristiques contemporaines qd il évoque ces voyageurs venus de tous les coins du monde qui se laissent berner par des guides peu scrupuleux.

→ c'est le Paris "standard" , attendu, conformes aux livres et aux cartes postales: un Paris inauthentique et de peu d'intérêt.

→on comprend du même coup la manière désinvolte du narrateur de traiter les Invalides, le Panthéon, la Madeleine ou encore la Sainte-Chapelle. Ce sont deux lieux prosaïques qui seront finalement vus par les ps: la caserne de Reuilly et le tribunal de commerce. L'église Saint-Vincent de Paul, montrée sans cesse ds le film de Louis Malle lors de cette scène initiale, n'est pas une référence touristique non plus.

C- Le marché aux puces a un statut hybride. Après la seconde GM, il est progressivement devenu un endroit à la mode: un lieu de la fausse-misère, du bric-à-brac frelaté se donnant de faux-airs de marché populaire. Zz y est attirée par les "surplus américains", les "bloudjinnzes", et y est abordé par un "type" aussi louche et faux que le lieu...

Néanmoins, pour Q, le marché aux puces reste marqué par cette magie que les poètes surréalistes percevaient ds les brocantes et leurs objets abandonnés, coupés de leur utilité pratique: des objets de ttes origines, mêlés et associés en des rencontres aléatoires et poétiques.

→ ds le film de LM →*le petit garçon assis sur le comptoir du vendeur de surplus et qui a, pendu au cou, un écriteau où figure "occasion" ,

*la bottine d'où sort de la musique qd Zz la prend ds sa main.

II- Q trouve plaisir à chanter des choses inattendues

A- comme la foule grouillante, les rues où se rencontrent piétons, "hanvélos" (ds Zz, ce sont les policiers) et "ouatures" (automobiles). Un monde violent mais où l'on fait des rencontres imprévues et merveilleuses. → rencontre de la veuve Mouaque par Zz et son oncle, d'abord sur le ton de la morale mais ensuite emprunte de tendresse→ exemple fin du chp 16 qd la veuve pleure son Trouscaillon embarqué par la police: Gb l'invite à venir se "taper une soupe à

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