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Zadig, Le Souper, Critique Des Croyances Religieuses

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Par   •  24 Avril 2015  •  660 Mots (3 Pages)  •  6 427 Vues

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Le souper

Zadig, chap XII

Voltaire, 1747

Le monde d'aujourd'hui est grandement influencé par les gestes du passé. Les philosophes, par exemple, ont amélioré le sort des humains et ont apporté de nombreuses découvertes. Certains se spécialisaient en science, d'autres en mathématique, etc. L'un d'eux était aussi écrivain et se nommait Voltaire. Il était pour la tolérance et la liberté de penser qu'il ne cachait pas de prôner dans ses œuvres. Il faisait souvent des critiques sur les croyances religieuses dans ses contes. C'est le cas de Zadig (1747). En analysant ici un extrait, nous décrirons comment Voltaire a fait une critique des croyances religieuses. Nous verrons qu'il apporte certains faits sur l'intolérance entre les religions suivis de l'irrationalité de ses croyances.

Tout d'abord, Voltaire fait une œuvre dont il est question d'intolérance vis-à-vis les diversités religieuses. Il a créé un souper où les hommes de diverses contrées ne cessent de s'insulter. L'Égyptien n'hésite pas à demander à l'Indien «qu'a don fait [leur] Brahma de si beau» ? Cette ironie est utilisée pour démontrer que l'Égyptien pense exactement le contraire de se qu'il dit, en faite il rit subtilement de la religion de l'Indien. Il y a aussi la ponctuation, le point d'interrogation marque aussi de l'ironie dans les propos de l'Égyptien. Il n'est malheureusement pas le seul. Le Grec aussi ne peut s'empêcher de demander si les autres «[savaient] que le Chaos [était] le père de tout, et que la forme et la matière [avait] mis le monde dans l'état où il est»? Le point d'interrogation qui met en évidence que l'interlocuteur croit que les récepteurs sont ignorants, voire stupides. Par ailleurs, Voltaire a fait en sorte que les hommes présents à la table de Zadig prônent seulement leur croyance. Selon l<¸¸e Chaldéen « tout le monde vous dira qu'[Oannès] était un être divin». Cette hyperbole qui met en relief le but de produire une forte impression de son Dieu Oannès afin de montrer qu'il n'y a pas meilleur que sa religion. Le Gangaride a fait mention à l'Égyptien «[qu'il] ne voudr[ait] pas [s']exposer à manger sa tante». La fausse logique accompagnée d'ironie témoigne de l'importance du respect de ses convictions vis-à-vis autrui et l'incitation de croire en ses croyances. Donc, Voltaire dénonce la moquerie gratuite entre les diversités culturelles influencées par la fermeture d'esprit de plusieurs croyants.

Être intolérant, se fermer aux autres pensées et n'écouter que la sienne est loin d'être le chemin de la raison.

Ensuite, Voltaire fait en sorte de mettre en valeur l'irrationalité des croyances religieuses. Il a bien démontré le fait que toutes les religions viennent à se contredire. Le champ lexical sur tous les noms de leurs Dieux (Brahma ,Apis, Oannès et Teutah) fait ressortir l'incohérence de chaque religion à prétendre n'exister qu'un seul Dieu. Ils se querellent à savoir quel le vrai Dieu, lorsqu'en fait il prit le même Dieu qu'ils

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