LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Une ressemblance commune au genre poétique des textes de Labé, Musset, Baudelaire et Bonfoy

Fiche de lecture : Une ressemblance commune au genre poétique des textes de Labé, Musset, Baudelaire et Bonfoy. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2015  •  Fiche de lecture  •  341 Mots (2 Pages)  •  771 Vues

Page 1 sur 2

La lecture du corpus proposé laisse une impression de grande diversité : d’époque, de sujet, de registre. Pourtant, comme notre analyse le montrera, les quatre textes – de Labé, Musset, Baudelaire etBonnefoy – ont en commun d’appartenir au genre poétique, puisqu’ils montrent tous un travail particulier de la langue et chacun nous permet d’entendre la voix d’un poète.

Le sentiment de diversitéest d’abord lié à l’amplitude chronologique du corpus, qui s’étend du XVIe à la fin du XXe siècle, avec deux poèmes du milieu du XIXe siècle. Cet éloignement dans le temps explique la variété desformes : sonnet de décasyllabes chez Louise Labé ; court poème – sans découpage strophique net – où se combinent alexandrins et octosyllabe chez Alfred de Musset ; long poème de douze quatrains oùalternent régulièrement alexandrins et octosyllabes chez Charles Baudelaire ; bref poème en prose chez Yves Bonnefoy. De plus, les textes du corpus diffèrent également par les sujets et les registres. Deuxpoèmes associent les thèmes de l’amour, de la mort et de la poésie : celui de Labé et celui de Baudelaire. Le premier, où la plainte de l’amoureuse qui souffre et l’évocation de la création musi¬calepoétique sont étroitement mêlées, est un parfait exemple de lyrisme, assombri par l’association à ces deux thèmes de celui de la mort : « Je ne souhaite encore point mourir. / Mais, quand mes yeux jesentirai tarir, / Ma voix cassée, et ma main impuissante ». Dans le poème de Baudelaire, l’amour, la mort et le chant du poète sont également évoqués, mais dans un registre très différent. Le poèteévoque le corps de l’être aimé dans sa forme future de cadavre, alors que seule la poésie aura le pouvoir de lui resti¬tuer une beauté intemporelle : « Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine / Qui vousmangera de baisers / Que j’ai gardé la forme et l’essence divine ». La description détail¬lée de la charogne et le choix de cet « objet » pour exprimer l’hommage amoureux consti¬tuent des reprises...

Lire le document complet

...

Télécharger au format  txt (2.1 Kb)   pdf (48.3 Kb)   docx (8.5 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com