Thérèse Raquin

Depuis des temps préhistoriques l'homme a cherché dans des animaux, dans des objets ou chez les personnes, des modèles qui le servent d'un guide et à lesquels idolâtrer. Dans cette analyse, nous tenterons de montrer que dans l’extrait de Thérèse Raquin (1867), écrit par Émile Zola, considéré comme le père du naturalisme, le personnage de Laurent est idolâtré par les autres protagonistes. Pour ce faire, nous présenterons tout d’abord l'admiration que Camille sent vers Laurent. Par la suite, l'adoration qu'éprouve Thérèse par le grand gaillard et puis finalement, il sera question de l'importance de l'respect qui a madame Raquin par lui.

Dans un premier temps, il est clairement démontré que le personnage de Laurent est idolâtré par les autres protagonistes en présentant la grande admiration qui possède Camille pour son bon ami. En effet, on peut se rendre compte dans le texte que Camille tient à exalter les réussites atteints par Laurent : « Oh! mais, [Laurent], il se porte bien, il a étudié, il gagne déjà quinze cents francs.... Son père l'a mis au collège; il a fait son droit et a appris la peinture. » (l. 20 à 21) Nous pouvons ainsi observer dans cette citation que Camille tient à surélever et rehausser ces réalisations appartenant à Laurent, et l'admiration qu'il voue à Laurent est exposée par sa manière émotive de raconter leur succès. Suite à cela, Camille aspire à mener une vie pleine d'aventures et exploits comme laquelle sa camarade porte : « Camille l'écoutait, le regardait avec un étonnement de niais. […] rêvait puérilement à cette vie d'atelier dont son ami lui parlait. Il songeait à ces femmes qui étalent leur peau nue. » (l.94 à 96) On peut donc remarquer dans le texte que Camille ressent une telle admiration par tout ce qui concerne à la vie de Laurent qu’il rêve d'être égal à son idole et d’avoir une vie où il peut expérimenter de nouvelles choses et de cette façon pouvoir libérer ses désirs. Ainsi, en faisant ressortir la manière comment Camille exalte les succès de Laurent et le désir d’être égal à lui, nous avons donc mis en évidence l'admiration que Camille sent vers Laurent.

Dans un deuxième temps, nous pouvons constater que l'adoration qu'éprouve Thérèse par Laurent est très présente. Tout d’abord, la seule présence de Laurent réveille dans Thérèse une passion démesurée : « Thérèse, […] regardait le nouveau venu. Elle n'avait jamais vu un homme. Laurent, grand, fort, le visage frais, l'étonnait. » (l. 25 à 26) Il est donc très clair que pour Thérèse la beauté physique de Laurent est quelque chose qui mérite d'être vénérée. Qui plus est, Laurent envahit toutes ses émotions : « Laurent leva la tête et vit Thérèse devant lui, muette, immobile. La jeune femme le regardait avec une fixité ardente. » (l. 109 à 110) Ce passage dans lequel Thérèse n’arrive pas à sortir un seul mot de sa bouche après voir le gaillard démontre encore une fois à quel point les sentiments qu’elle éprouve pour Laurent sont de dévotion. Par conséquent, après avoir vu comment Laurent réveille en Térèse une passion effrénée qui accapare toutes ses émotions, on a pu démontrer le sentiment d'adoration de Thérèse par Laurent.

Finalement, voyons

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