The Great Gatsby, Fitzgerald

Au moins tous les quinze jours, un service/une unité/un corps de traiteurs descendait avec plusieurs centaines de mètres de toile et avec assez d’ampoules colorées pour faire du gigantesque jardin de Gatsby un sapin de Noël. Sur des tables de buffet garnies de brillants hors-d’œuvre, de jambons cuits épicés ___ contre des salades arlequin et des cochons en croûte et des dindes changé par magie en or sombre. Dans le hall principal un bar avec une vraie rampe en laiton était installé, et rempli de gin, de liqueurs et de boissons alcoolisées oubliés depuis si longtemps que beaucoup des invitées étaient trop jeunes pour savoir les différencier.
     À sept heures, l’orchestre est arrivé, pas un petit orchestre de cinq musiciens mais un groupe entier de hautbois, trombones, saxophones, instruments à cordes, cornets à piston, piccolos, grosses caisses et caisses claires. Les derniers baigneurs sont rentrés de la plage et sont mnt en train de s’habiller à l’étage ; les voitures venant de New York sont garées par cinq sur l’avenue, et déjà les halls, les salons et les vérandas rayonnent de couleurs primaires, de coupes de cheveux coiffées étrangement selon les dernières tendances et de châles au-delà des rêves de Castille. Le bar (bat son plein) et les tournées de cocktails se propage dehors, dans le jardin, jusqu’à ce que l’air s’agite de bavardages et de rires, de remarques désinvoltes, et de présentations oubliées de suite, et d’enthousiastes retrouvailles de femmes qui n’ont jamais su le nom les unes des autres.

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