Scéne D'exposition Hernani

Hernani Scène d’exposition

1830 , V hugo , bouscule le théatre classique

I- UNE SCENE D’EXPOSITION

a) Exposition du décor

• Didascalie « une chambre a couché » Chambre à coucher on l'a dit, lieu trivial. - le spectateur découvre les informations nécessaires grâce au décor, aux costumes, aux personnages, aux dialogues...

• Didascalie « la nuit » moment inquiétant, cadre romantique. Sensualité du moment.

• Didascalie « Saragosse » précision spéciale. Cadre espagnol exotique.

Procédé de généralisation « Tout dort dans le palais » atmosphère inquiétante, préssentiment d’un drame à venir.

b) Exposition de l’intrigue

* Hyperbole « La belle adore un cavalier » : passion, atmosphère sulfureuse.

* Apposition « fiancée au duc de Pastrania» intrigue amoureuse, relation presque adultère.

* Antithèse « Vieux duc et cavaliers sans barbes » elle oppose le duc vieillissant à hernani qui incarne la fougue de la jeunesse.

* Apposition « Son vieux futur » Intrigue déjà faite. Dona sol est destinée à un mariage qu’elle n’a pas choisi. Solitude des amants face à la pression sociale. Opposition entre l’amour et la raison familial et politique.

c) Exposition des personnages

* Périphrase « Un cavalier sans barbe et sans mouchoir » : jeunesse, incarne le prince charmant, jeune homme beau et romantique.

* Chiasme « Le jeune amant sans barbe à la barbe du vieux » hernani défie le comte en lui volant sa promise.

* Rythme ternaire « Caduc, vénérable et jaloux » Lutte entre les deux personnages, on comprend que la vie d’hernani est peut être menacée.

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II- UN MANIFESTE ROMANTIQUE

a) Un lecteur plongé immédiatement dans l’ action

* Didascalie « Lui saisissant le bras » scène violente, contraste avec une scène d’exposition traditionnelle. Extrême rapidité.

* Exclamation « Main forte » « Au feu » : la pièce commence par des cris et de hurlements, effet de surprise sur le spectateur.

* L’exhortation « Seigneur fermez vite la porte » la suivante est terrifiée.

b) Le mélange des genres – Le comique

* Métaphore hyperbolique « Vous êtes donc le diable » comique de langage, l’effroi de la suivante a qq chose de ridicule.

* Antithèse « La refermant » « Rouvrant l’armoire »

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