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Robert Antelme, L'espèce Humaine

Commentaires Composés : Robert Antelme, L'espèce Humaine. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2013  •  866 Mots (4 Pages)  •  4 452 Vues

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I) Le Choc des contrastes : la condition humaine au camp

A) La nature

La nature est montrée de façon positive, humanisée, vivante

etrange beauté de la nature : " les prés [...] rosés] soleil [...] brilleront" "somptueuse," "luxueux" "divinité" " doux" => Tout ce champ lexical de la beauté constitue un PARADOXE. On est mal à l'aise car la nature semble totalement indifférente à l'horreur du camp de concentration.

-etrange calme de la nature : "aucun bruit" " les chiens dorment"

=>ce calme contraste avec la violence du camp

- force et santé de la nature -"sommeil sain et repu" "nourissent" " transpirent" "gorgées d'eau" "puissance de l'arbre" => Nouveau constraste par rapport a la maladie, la faim, la mort qui sont les conditions existentielles au camp.

L'homme disparait dans ses actions "Qu'est ce qui se caresse et comment caresse-t-on ?" montre qu'il ne s'interroge même pas sur sa place dans la nature mais sur la nature même de l'action. Ce sont des actions douces et sensuelles que les hommes ont oubliée du fait de leur déshumanisation, victimes de la brutalité.

B) L'homme

Le détenu au camp contemple cette nature saine et vigoureuse. Il tente d'oublier sa mort prochaine

"Jamais on n'aura été aussi sensible à la santé de la nature" : cette hyperbole montre que le condamné s'accroche à des images de vie, il s'intéresse pas à son coté esthétique mais plutôt manifeste son intéret pour ce qui est nécessaire à la vie et ce dont il a été privé : la santé.

Antelme rêve d'être immortel comme l'arbre "se confondra avec la toute puissance de l'arbre qui sera encore vivant demain". L'homme en vient même a envier la nature.

L'allitération en p dans "ayant pompé tout le pourissement possible" unifie la puissance des mot et insiste sur ce qu'il y a de plus répugnant, de plus abjecte comme s'il s'agissait d'une maladie. L'homme est au plus bas de l'existance. Même les bêtes et les plantes sont suppérieures à lui : [. L'anaphore produit une confusion entre l'homme et la nature, la déshumanisation se fait donc par procédés.

Antelme expose le paradoxe avec "Nous sommes au point de ressembler...et vers laquelle on tend" qui signifie que les personnages sont arrivés à la limite de l'humain et n'existent plus que dans la nécessité (manger/mourir). "sur le point" : veut dire non loin mais sans y être.

"on tent" : veut dire s'approcher mais non rejoindre. Pour Antelme jamais l'homme ne sera au niveau de l'aniamal. L'auteur introduit une notion d'humanité car il défend l'unité de l'espèce en expliquant que cette limite est infranchissable. Il montre donc que l'on ne peut pas changer

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