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Rire : pourquoi faire ? BTS NDRC

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Par   •  26 Avril 2020  •  Synthèse  •  940 Mots (4 Pages)  •  711 Vues

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Synthèse : Rire : pourquoi faire ?

Pourquoi nous rions ? Le rire au cœur de notre quotidien, une fonction sociale, moral et physiologique. Un besoin de libérer ses tensions, prendre de la distance par rapport à ses affects. Au départ du rire, il y a toujours une situation incongrue, inattendue, étrange, quelque chose qui sort de l’ordinaire. Le corpus qui nous est présenté témoigne en effet, par l’objet même qu’il tente de circonscrire, des nombreux questionnements qu’a suscités le phénomène du rire. C’est à travers ce corpus que nous allons voir le phénomène du rire, ce qu’il suscite, sa valeur. Dans les 3 textes étudiés, le rire est une question de croyance, de physiologie, de sentiment, des spécificités en fonctions de notre communauté, notre temps. Dans le 4ème document, le rire se traite avec une illustration ; une carricature. Nous verrons ici, la problématique ; quel est la valeur du rire ?

Le rire est un phénomène au cœur de tous, une valeur, en effet, la culture du rire est présente depuis toujours, allant des « rires aristocratiques » aux « rires communautaires », le rire est un phénomène présent au sein de notre quotidien. Pour certain le rire c’est « causé par ce qui nous égaye », mais pour d’autre « le rire est la faiblesse, la corruption, la fadeur de notre chair » c’est le cas dans notre document « Le Nom de la Rose ». Au sein de la religion, les fêtes, les causes du rire sont « une pollution diurne qui décharge les humeurs et entraves d’autres désirs et d’autres ambitions », considéré comme une rébellion contre l’ordre voulu par Dieu. Est-ce un péché ? l’humain est ici, décrit comme un vilain qui riant se « libère de la peur du diable ». Le rire permettrait-il de renverser les rapports de dominations, ce qui ferait peur aux maîtres. Le rire ferait parti de la connaissance et l’inverse de l’ignorance, un danger pour la croyance, la valeur du rire est ici cathartique, qui purifie, libère des éléments considérés comme impurs au sein de la religion. Le « rire communautaire » n’est pas forcément consacré qu’à la religion, ici, dans le texte 2, la culture du rire en communauté se fait bien avant les années 1900… Le « rire aristocratique » est selon l’auteur, un produit et une consommation à « l’intérieur d’un groupe social très homogène et uni par des liens de connivence très étroits ». Évoluant d’années en années, de siècles en siècles… De nos temps, on se met à « consommer le rire pour lui-même et pour le plaisir qu’il apporte ».  Se faufilant entre les mailles de la censure, la culture du comique se développe, allant de la satire visant toujours à délivrer une leçon sérieuse, jusqu’à la parodie (très présente au XIXème siècle). Présent dans la presse, dans les journaux, les revues, dans les représentations ; théâtres, cafés-concerts, cabarets… La culture comique, le rire, envahit le plus, l’espace du journal que « ce dernier est strictement contrôlé dans sa double mission d’information et de discussion ». La culture, fait que « on rit pour en parler à mot couvert » en visant la politique. La culture du rire bénéficie de la force de frappe médiatique de la presse moderne.

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