Qu’est-ce qu’un savoir à l’école ?

Sujet 3 : Qu’est-ce qu’un savoir à l’école ?

 Introduction :

Le savoir est étroitement lié à l’avenir professionnel. S’efforçant de passer de classe en classe et de faire face aux tâches scolaires quotidiennes, les élèves inscrivent l’acte d’apprendre dans un registre essentiellement procédural centré davantage sur la maitrise des situations que sur l’extraction d’un savoir. Avec la modernisation de l’école, les savoirs vont changer de plus en plus vite. D’après les textes de Bernard Charlot, les façons de faire et de penser des élèves à propos du ou des savoirs, bien plus que les différences de capital culturel ou de compétences cognitives, produisent des effets différenciés sur les apprentissages et, à terme, créent de la réussite ou de l’échec scolaire.

I. Un savoir utile qui répond à un contexte culturel :

• Le savoir à l’école est en perpétuel changement, il doit avoir une utilité directe et à long terme, de ce fait il doit s’adapter pour répondre à des exigences actuelles et anticiper un contexte futur.
• Une des missions de l´école est de permettre l´intégration des individus dans la société : faire partager les savoirs, les valeurs, d´une société. Permette que l´élève puisse se libérer pour la faire évoluer vers quelque chose de mieux, capacité d´émancipation de l´école, permet d´acquérir une tolérance.  

• avant 60’savoirs traditionnels : dont les disciplines phares sont les humanités, lettres anciennes, philo, histoire….le contexte particulier exigeait des élèves dont la tête était « bien faite », avec des valeurs donc il était nécessaire de passer par les grands auteurs..

• Dans les 60’ :savoirs utiles, comme les femmes ne travaillait pas on leur apprenait à coudre, cuisiner, ce qui correspondait au contexte social d’alors, les hommes de leurs côtés apprennent des savoirs utiles à leur future vie d’ouvrier (contexte économique : époque développement des usines).
• Après les 60’ : savoirs technique et scientifiques : les femmes sont plus nombreuses à travailler, le contexte économique a changé, on raccroche le savoir à ce qui est moderne, les discipline physiques et scientifiques sont en vogue.

• Car création d’un bac technologique

• Dans les 70’ on considère que le savoir peut-être acquise en dehors de la formation initiale : mise en place de la formation continue avec la Loi N°71-575 du 16 juillet 1971 portant organisation de la formation professionnelle continue dans le cadre de l'éducation permanente.

• La formation [donc le savoir] se modernise « en vue de donner aux élèves une culture accordée à la société de leur temps (article 4 de la loi du 11 juillet 1975) ».

Les savoirs évoluent et permettent l’émancipation de l’élève. Comme il est difficile de tout connaitre, l’école bascule donc et le savoir devient une aide à l’apprentissage : « l’apprendre à apprendre ».

II. Un savoir méthodologique :

• L’enseignement de la culture crée des inégalités, hausse des échecs scolaires, on va donc limiter l’enseignement de la culture et mettre en place des apprentissages pour mieux s’organiser (méthodes de travail).

• Pour développer ces méthodes on va développer des outils comme :

Ex  :ARL {Atelier de Raisonnement Logique}

Ex :  ATPE {Aide au Travail Personnel de l'Enfant}, le soutien, la remédiation.

• On va donner du sens à ces différents savoirs : ces savoirs sont outils pour résoudre les problèmes. Travaux de Meirieu : résolution de problèmes : on va travailler sur des situations où l´on doit savoir si on va additionner ou pas, quoi additionner : ce n´est pas simplement la méthode, c´est quand est ce qu´il faut additionner. On raccroche le savoir à des situations.

• les savoirs à l’école doivent être interdisciplinaires, car ils doivent être utiles et servir à une cause commune, de plus, cela à plus de sens pour l’élève. A l’aide de méthodes le savoir doit pouvoir régler un problème dans un contexte donné.

• Rapport Bourdieu-Gros de mars 1989: les politiques éducatives vont être amenées à développer des projets d'interdisciplinarité.

Ex : On exploite les savoirs et les méthodes pour régler des problèmes:

En mathématique, lorsque les élèves ne comprennent pas un énoncé, il est utile de passer par un enseignement du français pour qu’ils puissent comprendre le problème.

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