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Quelles sont les formes, enjeux, conséquences de la représentation de l'aveau au théâtre?

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Par   •  25 Juin 2017  •  Dissertation  •  418 Mots (2 Pages)  •  807 Vues

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INTRODUCTION:

Alfred de Musset (1810-1857) est né dans une famille aristocratique et cultivée, il fréquente le Cénacle romantique, mais reste en marge de la Nouvelle Ecole. Après l’échec de « La nuit Vénitienne » (1830), il renonce à écrire pour la scène et publie son théâtre sous le titre de « Un spectacle dans un fauteuil » (1832). Sa liaison orageuse avec George Sand nourrit sa poésie et en particulier les Nuits (1835-1837). Sa gloire est consacrée par son entrée à l’Académie française en 1852. 2puisé par l’alcoolisme, il meurt prématurément, victime d’une maladie du cœur.

Nous sommes ici au dérobement de la pièce et donc l’aveu ici intervient dans sa dernière scène. Nous avons vu avec Phèdre un aveu qui enclenche l’intrique, ici nous avons un aveu qui le conclu, il est le résultat d’un long cheminement.

PROBLEMATIQUE:

Quelles sont les formes, enjeux, conséquence de la représentation de l’aveu au théâtre?

I) La profération de l’aveu: peut on parler d’un vrai dialogue?

a) A qui parle Camille et Perdican?

l.1 à 5 Camille refuse le dialogue >> elle sort et se détourne de Perdican car elle dit vouloir parler à dieu.

l. 5 à 9 elle s’adresse à Dieu, elle l’interroge

l.10 Camille s’adresse à elle-même >> monologue

Il est difficile de parler ici d’un dialogue, Dieu ne répond pas, elle est écouté par Perdican et Rosette.

l.11 à 15 toujours un monologue mais particulier car il est prononcé avec une intention, Perdican parle seul mais fait tout pour que Camille l’entende. Il sait qu’il est entendu par celle-ci et lui parle donc indirectement. Mais Rosette l’entend aussi alors qu’il ne le sait pas.

Il n’y a pas de vrai dialogue mais plutôt deux monologues parallèles entendus par Dieu, par les autres personnages et par le publique. En réalité quatre protagoniste avec la dimension métamorphique de Rosette qui représente le publique.

b) Le dialogue qui aboutit au silence.

Un vrai dialogue à la ligne 17 avec le « nous » qui constitue le couple et les rapproches d’où à la ligne 30 l’aveu qui est prononcé >> « nous nous aimons ». Le dialogue est cependant paradoxale car au lieu de les rapprocher il va les séparer.

Rosette rétablie une forme de morale ici

Tout bascule lorsque Rosette pousse cet aveu qui illustre bien le proverbe « on ne badine pas avec l’amour.

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