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Quand On Sais Qui On Est On A Plus Rien A Prouver

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Par   •  12 Avril 2012  •  618 Mots (3 Pages)  •  1 573 Vues

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Elle avait appris à se degeneraliser de tout les gens, à emballer ses maux dans des boites irréouvrables, et à les dissimulés derrière de longs récits. Dans ses derniers soupris, il se révéla qu'étrangement, et quelque part, elle fût satisfaite de tout ses choix et des principes auquels elle s'étaient habituée. Elle se retrouvait vraiment, les soirs de demi lune, les soirs où ses doigts tappotaient le clavier noir de son outil préféré. Il faut avouer que si la fatigue ne l'avait pas emparée depuis bien des heures, elle serait restée là, assise malgré l'inconfort de ce canapé, à écrire des heures durant, quitte à finir la nuit les yeux cernés et tout rougis de fatigue. L'écriture, à son égard ça n'était pas "juste" un mot, c'était bien plus, oh oui, tellement plus. C'était son refuge. Là, où elle s'exprimait le mieux, là où les mots étaient ses alliés, là où plus rien ne pouvait l'atteindre, là où l'alphabet dansait avec ses doigts. Silencieuse de nature, renfermée et refléchie, il fallait percer bien plus loin que son apparence pour savoir que derrière celle ci, des tas de résonnements se bousculaient. Elle avait ce don, de jouer avec les lettres comme peu de personnes sur terre en avaient l'aubaine, et elle en était fière. Vraisemblablement ses origines avaient d'avantage de valeur que sa nationnalité, mais pourtant elle était fière de posseder le savoir d'écrire ses lettrages avec un aussi beau language. Elle n'aurait pu se passer de son arme qu'était l'écriture, n'importe où, n'importe comment elle se devait de noter les mots qui lui encombraient l'esprit, que ses idées soient chimèriques, noires ou bien neutres. On pouvait considerer qu'elle possédait un don rhétorique. Elle adulait cette drogue, incapable de s'en passer, obliger de griffonner quelque chose sur toute surface lisse. Elle ne jurait que par ça, sa religion, son ambition, et puis sa réussite. Mais ça allait bien au delà que de deverser du blabla à tout bout de champs, ça n'était pas non plus un passe temps. C'était psychique, voir fondamental, et même vital. L'écriture l'habitait, elle la sauvait. Et même si ses écrits étaient quelques fois vulgaires, ils étaient toujours justifiés. On pouvait même déceler à travers ses écrits en question, l'affliction et le déchirement qu'elle éprouvait. Sa douleur était si vive qu'elle l'avait comparée à un incendie, lui consumant les entrailles. Et, elle avait appris à haïr l'individu en question, avec une haine des plus profonde, si pléthorique, qu'elle avait finie par dérivé vers la rage. En dehors de ça, elle s'était éprise de cette thérapie, depuis trois ou quatre ans, et elle n'avait pas l'intention de relâcher ses efforts, bien au contraire. Imaginer, une vie sans la moindre trace écrite aurait été apocalyptique. C'était le seul baume auquel elle avait recours pour soigner ses brûlures. Elle cachait, quelque part, des tas de petits bouts de textes, de citations en tout genres, de phrases courtes, et tout ce qui pouvaient être relié à la litterature, et elle s'en servait délibérément à ses dépends. Elle les traquaient, n'importe où tant qu'il y avait de la langue française, tout était bon pour nourrir sa faim de rédiger.

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