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Presentation Sartre Les Mouches

Mémoire : Presentation Sartre Les Mouches. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2015  •  711 Mots (3 Pages)  •  903 Vues

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Mythe connu : les atrides et surtout le meurtre de Clytmnestre est d'Egisthe par les enfants Oreste et Electre.

2 réécriture très proches dans les dates : Electre de Giraudoux en 1937 et Les Mouches de Sartre en 1943.

Deux récits de la mort de Clytemnestre.

Dans les Mouches, la cié d'Argos est envahie par les Mouches depuis le meurtre du roi Agamemnon par son épouse et son amant. Mouche = remords. Oreste a tué Egisthe et va tuer sa mère dans la chambre de celle ci, pendant qu'Electre, sa sœur, l'attend en racontant le meurtre...

Lecture du texte.

Sartre : philosophie de l'existentialisme : la totale liberté de l'homme une fois qu'il a compris que le monde n'a aucun sens. L'homme est libre de ses choix, il n'a pas de « but », et ce ne sont que ses actes qui determinent son existence. Notion de liberté mais aussi de responsabilité : si vous n'avez aucune contrainte, qu'est ce qui est interdit ?

Construction du texte :

Type de texte : un monologue : Le monologue classique peut être à la fois informatif, lyrique et délibératif. L’information sur le meurtre de Clytemnestre est donnée, non par Électre, mais par les cris qu’on entend derrière

la porte. Électre n’a pas, non plus, à décider de tuer sa mère et elle n’en est pas l’actrice principale. Elle attend le retour de son frère, et exprime à la fois son impatience et ses tourments. Le monologue est donc lyrique.

a) Avant les cris de Clytemnestre : face au cadavre d’Égisthe, Électre exprime son impatience angoissée et le dégoût qui la pousse à recouvrir le corps. On peut commenter le jeu avec le cadavre (→ l. 12).

b) Tandis que retentissent les premiers cris de Clytemnestre, elle exprime l'horreur du meurtre accompli (→ l. 16).

c) Elle se persuade qu'ils ont bien fait de tuer Égisthe (dont elle découvre le cadavre) et Clytemnestre : « je pleure de joie » (l. 22), avoue-t-elle juste avant d'accueillir son frère.

Ses différents sentiments sont :

– l’angoisse avant la réalisation du crime. On peut commenter la phrase interrogative et la suspension de la phrase (l. 2) ;

– le sentiment de culpabilité, qu’elle tente de

combattre en se répétant : « je l’ai voulu ! »,phrase reprise en fin de texte (l. 17 sq.). Elle se redit aussi : « Je le veux, il faut que je le veuille encore. » (l. 2-3). Toutes les modalités du verbe « vouloir » indiquent son manque d’assurance.

On relève la même répétition hallucinée d’« elle va crier », verbe assorti d’une comparaison :« comme une bête » (l. 10). Ainsi, elle espèreces cris et en même temps les redoute ;

– l’incapacité à se réjouir vraiment de cette mort (l. 14-15) alterne avec l’expression de sa satisfaction, comportant de violentes images de mépris envers Égisthe : « j’ai voulu voir ce porc immonde couché à mes pieds » ; « que m’importe

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