Poeme Ariette

Introduction :

Ariette : un air chanté à une seule voix accompagné d’un instrument  mélodie toute douce, légère.me est déconcertant : pas de titre, épigraphe obscur, Fayart : auteur du XVII, opéra comique. Cette épigraphe n’éclaire pas le texte.

I/ Un thème flou

A) Une tentative de définition du sentiment

Le poème commence par une tentative de définition dans la première strophe : anaphore « c’est ». Mais il s’achève par un questionnement dans la troisième strophe « tout bas ? »  pas de résolution. Le poète est marqué par une inquiétude « n’est-ce pas ? » « dis ». Dans ce poème, il y a des métaphores implicites (que le comparant) « C’est l’extase langoureuse », il n’y a pas de comparé. Verlaine cherche à préciser de quoi il parle mais cette chose se dérobe. Le comparé ets peut être l’âme du poète.

Les compléments circonstanciel de lieu introduits « parmi » (en principe parmi + pluriel) et « vers » ne donne aucune précision. Le chiasme de la première strophe donne l’impression de tourner en rond « C’est l’extase langoureuse/ C’est la fatigue amoureuse ».

Le

Le champ lexical de la nature est surreprésenté et pourtant ce n’est pas un poème descriptif.

Le décor est sans réalité et très flou.

- Très peu d’adjectifs qualificatifs et de couleurs sauf « grises »

- Les pluriels éparpillent et faussent les contours « les brises »

- Certains adjectifs et noms sont ambivalents

« frissons des bois » « étreinte des brises » « petites voix » « frêle » « l’herbe agitée expire »

 Va au delà de la personnification car la confusion entre la nature et les sentiments humain est systématique. Le paysage est sensible, personnifié.

Impression abstraite, ce n’est pas un paysage mais une idée de paysage.

II/ Un poème lyrique

A) Le paysage intérieur du poète

Le paysage est l’expression d’un paysage antérieur, de l’âme du poète. Verlaine exalte son âme à travers le chant du monde. Il va plus loin que Lamartine qui est devant un lac. Ici, la confusion est totale. (« Promenade sentimentale », « Soleil couchant », poèmes saturniens). Ce paysage permet à Verlaine de fondre plusieurs sentiments et plusieurs sensations dans un seul poème.

B) Un lyrisme très discret

La présence du poème est très discrète, elle est plus marquée dans les derniers vers « la mienne ». C’est donc une poésie lyrique mais le poète est en retrait. Verlaine parle à une personne qu’il aime (« amoureuse », « frissons », « étreinte »). Cette personne apparaît explicitement dans al troisième strophe « la tienne » « dis » mais même le destinataire reste extrêmement anonyme, le lecteur peut se sentir concerté.

C) Une déception amoureuse ?

« extase » « fatigue amoureuse » « frisson » « crix doux

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