Peut-on affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?

Peut-on affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?

Oui, on peut affirmer que dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée.

Argument principal 1

La famille et l’attachement à la terre sont des valeurs importantes pour les habitants du Chenal.

AS 1 : Didace croit que le vrai bonheur vient en s’établissant et en travaillant sa terre.

AS 2 : La passation de la terre à la famille est une valeur importante.

AS 3 : Le respect des traditions et de la maison sont aussi des valeurs importantes.

Argument principal 2

Le mode de vie nomade et urbain est dévalorisé.

AS1 : Les habitants du Chenal dénigrent Venant parce qu’il n’est pas sédentaire.

AS 2 : La ville est considérée comme source de malheur et incitant à la débauche.

AS 3 : On ne peut pas être heureux sans s’établir; il faut des racines.

Étape 2 : Rédaction

Premièrement, Didace, comme beaucoup d’habitants du Chenal croit que le vrai bonheur vient en s’établissant et que celui qui est nomade ne sera jamais heureux « le malheureux qui porte dans son cœur un ennui naturel, s’il croit trouver toujours plus loin sur les routes un remède à sa peine, c’est pour rien qu’il quitte sa maison, son pays, et qu’il erre de place en place. Partout, jusqu’à la tombe il emportera avec soi son ennui. » (p.155) Le père Didace croit fermement que celui qui parcours les routes recherche un sens à sa vie et que le seul moyen de combler ce manque est en s’établissant de façon permanente. La sédentarisation donne de l’importance à la famille puisque c’est à travers elle que se fait la passation de la terre qui est une des valeurs les plus importantes pour les québécois du début du XXème siècle. Le père Didace envie d’ailleurs Provençal d’avoir une descendance si prometteuse à ce niveau « Lui(Provençal), c’est le vrais cultivateur ! Quatre garçons, quatre filles, tous attachés à la terre, toujours d’accord. Ça pense jamais à s’éloigner ni à gaspiller. Et l’idée rien qu’à travailler et à agrandir le bien. » (p.157) Le choix de l’auteur d’utilisé l’exclamation démontre l’admiration et l’engouement que Didace porte envers la famille Provençal. Il les admire et les envie, il souhaiterait vraisemblablement qu’Amable soit aussi vaillant à l’ouvrage et qu’il ait à cœur la prospérité de l’entreprise familiale. Cet extrait fait part, non seulement de l’importance du travail de la terre, mais aussi de la notion d’expansion et de continuité qui est prisée chez Didace et les habitants du Chenal. Une autre valeur importante pour les personnages et spécialement pour Didace Beauchemin est celle de l’attachement aux traditions Québécoises et à la maison « Amable hâtivement, s’en(le pain) t’aillait une tranche de deux bon doigts d’épaisseur, sans s’inquiéter de ne pas déchirer

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