Max de Cohen-Scalie

Critique de l'oeuvre Max

Le parcours de l’auteur jusqu'à l'écriture de “Max”

Ma critique se portera sur le livre de Sarah Cohen Scaly “Max”

qui est paru en 2012 dans l’édition Gallimard.

L’auteur de ce livre à suivit un sérieux parcours littéraire dans le cadre de ses études

puisque celle-ci a étudié l’art dramatique et a obtenu une license en philosophie.

Cohen Scali deviendra donc écrivaine, elle commencera par écrire des fictions pour les enfants puis se lancera dans une écriture plus ténébreuse visant une sensibilité et un public

plus mature et plus âgé.

Parmi ses écrits sombres les plus connus “Max” ou l’auteur nous livre une histoire fruit de

nombreuses recherches et connaissances détaillées autour de la seconde guerre mondiale

et des enfants issue du célèbre programme “Lebensborn”.

A cet effet le livre “Max” respire pleinement la richesse historique de la seconde guerre mondiale.

Il est important de souligner que l'oeuvre a été primée de nombreuses fois et notamment en France et au Québec.

L’histoire d’un “kind perfekt” enfant parfait

Tout commence en 1936 en Allemagne, trois ans après la montée au pouvoir du Führer.

Max le protagoniste de l'oeuvre est issue du programme historique “Lebensborn”

, un système qui a pour objectif de créer des individus purs race aryenne,

Max est né hasardement le jour de la naissance du Führer ce qui le place comme étant un prototype parfait de la race Aryenne ainsi qu’un avenir certain dans le Reich.

Ce garçon issue de la jeunesse Hitlérienne est très intelligent, il développera d'ailleurs

tout au longs du recits des connaissances et des performances irrationnelles, ses rencontres et ses expériences lui permettront de petit à petit développer chez lui une ouverture d’esprit et un sens critique sur les événements et sur les personnes qui l’entourent.

Le personnage Max est tellement attachant et ancré dans notre esprit qu'on en vient à

avoir de l’affection à son égard. Et c'est là la force de ce livre qui arrive

à nous faire aimer un personnage pourtant détestable au yeux de tous.

Cette oeuvre nous livre une perspective intéressante et original de ce qu’a

pu être le Nazisme pendant la seconde guerre mondiale.

En effet, nous avons une approche Allemande et Nazie ce qui permet de voir les choses

différemment.

L’écriture sobre et élégante de l’auteur qui se perd parfois dans une brutalité crue et atroce

nous permet de vivre des sentiments et ressentir des émotions qui se concrétise parfois

comme de la frustration ou au contraire parfois comme de la fierté.

Les extraits sélectionnés

“Puis je sens que l’on me soulève.Haut vers le ciel.J’ai l’impression d'être dans un avion, mon estomac est ballotté, j’ai la nausé.

Puis,hop!descente.Aussi brutale que la montée.J’ai le coeur au bord des lèvres, je sens un contact mouillé sur ma joue.La caméra tourne.tourne.Elle ne perd pas une minute de ce qui se passe.Ce qui se passe, c’est que ...J’en prends enfin conscience, je suis dans les bras du Führer!Le Führer vient de m’embrasser.J’ai peur soudain de me “désinfecter” tout seul sous le coup de l’émotion, un arrêt cardiaque, la mort subite du nourrisson, que sais-je.” (p 70-71)

Cet extrait relate tout à fait ce sentiment de fierté et d’honneur que le lecteur peut ressentir en lisant ce texte mais aussi de la crainte car il s’agit de faire bonne impression à la fois dans l'intérêt de Konrad mais aussi dans l’interet du Heim.La pression monte puisque cette étape est significative de la rencontre

entre le protagoniste et Hitler l’homme

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