Marie Calumet cas

Dans tous les romans du terroir il y a l'idée d'une terre paradisiaque, d'une famille unie ou encore d'un Canada français fort et prospère, mais un fait exception à la règle; il n'y a pas de famille unie, il ne parle pratiquement pas de la terre et se concentre davantage sur un sujet que personne n'avait osé aborder : l'Église. Ce roman s'intitule Marie Calumet et a été écrit par Rodolphe Girard. L'auteur de ce roman se moque des valeurs de l'Église et va même se faire renvoyer de son travail parce qu'il a publié ce livre. De plus, ce roman fut bannît pendant de nombreuses années parce qu'il ne convenait pas à l'église. Marie Calumet prend ce qu'il se passe dans la plupart des campagnes du Québec avec beaucoup d'humour, il s'acharne sur les choses qui, selon l'auteur, ne font pas de sens. Le chapitre étudié pour ce texte est le chapitre XIV intitulé « Dites tout c'que vous voudrez, vous m'ferez jamais accreire que j'sus une fille à marier ». Ce chapitre renferme une tonne d'idées qui sont contraires à la norme sociale établie par l'église; ce chapitre parle de sexe, se moque de l'angélus et montre un côté du curé qui démontre sa dominance. Cette partie du livre est un exemple parfait du pourquoi ce livre a été bannit.

Le sexe dans Marie Calumet.

D'abord, le chapitre XIV referme beaucoup d'allusions au sexe et c'est pourquoi il est intéressant de l'analyser. Dans l'extrait suivant : « Ainsi, une pucelle, appétissante comme une pêche, se débattait un jour dans les bras d'un homme qui en voulait à sa vertu » (p.121), l'on voit que l'auteur compare une pucelle à une pêche. Nous savons qu'une pêche est un fruit juteux, tendre et délicieux et le fait de comparer une vierge à ce fruit osé est très provocateur pour la norme sociale du temps ou ce livre a été écrit. L'auteur se moque des instincts primaires des hommes, il montre qu'ils sont tous à l'appétit devant une vierge en utilisant l'homme moyen de son récit : Narcisse. Un peu plus loin dans ce chapitre, l'on fait une autre allusion au sexe : « Marie Calumet, en train de verser de l'eau bouillante dans son chaudron de pommes de terre, était irrésistible, avec ses joues opulentes, sa peau fraîche, ses joues rouges sur lesquelles avaient brillé deux perles d'attendrissement à la nouvelle de la mort du petit cochon »(p.122-123). Cet extrait démontre que l'homme moyen dévore la femme des yeux et montre aussi que la femme, naïve, ne pense qu'à la mort du petit cochon pendant que Narcisse prend goût à la regarder. Dire que Marie Calumet était irrésistible, que ses joues étaient opulentes, qu'elle avait une peau fraîche et que ses joues étaient rouges montre qu'il y a eu une analyse poussée de Marie Calumet. L'homme moyen dévore la femme qu'il désire et ne peu pas résister à ses envies (elle est irrésistible), il a seulement le goût de croquer dans cette pêche juteuse et laisser ses instincts prendre le dessus sur tout ce qu'il ne croit pas bien de faire. L'auteur touche l'Église directement avec ce chapitre, il démontre que l'homme moyen ne peu pas contrôler ses envies et commet des pêchés capitaux en étant à l'appétit devant une belle pucelle. Bref, le sexe dans ce chapitre montre que personne ne peut combattre ses instincts primaires, tout le monde à le goût, à un moment ou à un autre, de croquer dans une belle pêche bien juteuse.

Le curé dans Marie Calumet.

Ensuite, il y a ce que le curé apporte au récit. Le curé dans ce récit est perçu comme un héro, il est capable de faire beaucoup de choses et il respecte à la lettre tous les commandements de l'église, de plus il sait comment il faut s'y prendre pour réussir à être dominant dans la société et il est capable de prendre sa place dans plusieurs types de situations. Dans cet extrait, l'on voit que le curé prend le contrôle de la situation : « Silence! commanda le curé, dominant les voix qui montaient comme un grondement de tonnerre à l'approche de la tempête. Silence!

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