Manon Lescaut
Rapports de Stage : Manon Lescaut. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar premiereS • 14 Novembre 2012 • 611 Mots (3 Pages) • 2 296 Vues
Manon Lescaut:Rerouvailles a St Sulpice
les retrouvailles
Problématique :
Comment Prévost met-il en scène la renaissance de la passion ? La faiblesse de
Des Grieux face à Manon ? La stratégie de séduction de Manon ?
Introduction :
Après avoir été trahi, Des Grieux vit chez son père puis retourne à Paris pour
suivre ses études de théologie à St Sulpice. Un an plus tard, devenu l'abbé Des
Grieux, alors qu'il se trouve à l'église, il tombe en présence de Manon. Cette
nouvelle rencontre marque un nouveau bouleversement dans la vie du héros.
I/ l'apparition théâtrale de Manon
a_ le cadre
b_ l'entrée en scène du personnage
c_ la réaction de Des Grieux
II/ une scène de tentation
a_ la stratégie de séduction de Manon
b_ le retournement de Des Grieux
c_ la conscience morale
Conclusion :
Le narrateur nous montre la faiblesse de Des Grieux, face à Manon, en
théâtralisant la scène. De plus le personnage féminin représente, ici, la tentation.
C'est une nouvelle démonstration de la fatalité de la passion et une réflexion sur
la faiblesse humaine.
«Elle s’assit. Je demeurai debout, le corps à demi tourné, n’osant l’envisager directement. Je commençai plusieurs fois une réponse, que je n’eus pas la force d’achever. Enfin, je fis un effort pour m’écrier douloureusement : Perfide Manon ! Ah ! perfide ! perfide ! Elle me répéta, en pleurant à chaudes larmes, qu’elle ne prétendait point justifier sa perfidie. Que prétendez-vous donc ? m’écriai-je encore. Je prétends mourir, répondit-elle, si vous ne me rendez votre cœur, sans lequel il est impossible que je vive. Demande donc ma vie, infidèle ! repris-je en versant moi-même des pleurs, que je m’efforçai en vain de retenir. Demande ma vie, qui est l’unique chose qui me reste à te sacrifier ; car mon cœur n’a jamais cessé d’être à toi. À peine eus-je achevé ces derniers mots, qu’elle se leva avec transport pour venir m’embrasser. Elle m’accabla de mille caresses passionnées. Elle m’appela par tous les noms que l’amour invente pour exprimer ses plus vives tendresses. Je n’y répondais encore qu’avec langueur. Quel passage, en effet, de la situation tranquille où j’avais été, aux mouvements tumultueux que je sentais renaître ! J’en étais épouvanté. Je frémissais, comme il arrive lorsqu’on se trouve la nuit dans une campagne écartée : on se croit transporté dans un nouvel ordre de choses ; on y est saisi d’une horreur secrète, dont on ne se remet qu’après avoir considéré longtemps tous les environs.
Nous nous assîmes
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