L’existentialisme chez Descartes

L’existentialisme chez Descartes

Par

Mohamed Amine Boubrit

Présenté à

Daniel Laferrière

Cégep Édouard-Montpetit

Philosophie : L’Être humain

Cours 340-102 MQ, groupe 1010

21 septembre 2021

                   L’existentialisme chez Descartes

Selon une étude parue dans la revue MDPI en 2020, il y aurait un peu moins de 50% de chances que nous vivions dans une simulation et que nous ne soyons pas réelles. Selon Descartes, sa fameuse citation ‘’Je pense, donc je suis’’ affirme que nous sommes réelles et que nous existions tant que nous pensons. Dans ce texte, je vais vous démontrer ce que Descartes veut dire quand il affirme qu’il existe et qu’il est une chose qui pense. Dans un premier temps, nous allons énoncer la raison qu’il l’a mené à émettre cette affirmation et nous allons discuter des arguments qui le mènent à douter. Dans un deuxième temps, nous allons exposer sa philosophie de l’existence selon Descartes.

Pour bien comprendre le contexte de l'affirmation qu'il émet, parlons de la raison qui mène Descartes à écrire les méditations. Au début de la première méditation, Descartes affirme que dès son plus jeune âge, les tromperies ont su se manifester dans sa vie et qu'une bonne partie de ses principes se sont fondés là-dessus. Donc, par cette peur de l'erreur, Descartes décide donc d'éliminer toutes les faussetés dans le but ultime de retrouver la connaissance vraie. Pour arriver à cet objectif, Descartes va successivement se servir de plusieurs arguments qui l'amèneront à douter. Chaque argument lui permettra de limiter sa connaissance de la réalité. Il y a 2 catégories d'arguments, la première catégorie se présente comme étant des arguments de doutes naturels et la deuxième catégorie représente le doute hyperbolique, car il s'étend à tous les aspects de la vie (le monde matériel, les mathématiques, etc.). Pour ce qui est des arguments, la première catégorie contient 3 arguments, l'argument des sens trompeurs, l'argument de la folie et l'argument du rêve. L'argument des sens trompeurs représente les tromperies causées par le monde matériel autour de nous, par exemple : tes sens peuvent te tromper quant aux objets lointains et ils peuvent te tromper avec des illusions (exemple, quand l'œil perçoit un crayon dans l'eau, on croit que le crayon est brisé en deux, mais non, c'est juste une tromperie). L'argument de la folie se manifeste ainsi, certaines personnes mentalement instables ou folles se trompent à la nature même de leur physique et de leur statut social. L’un peu croire qu’il est un roi, mais en fait il n'est qu’un sans-abri. L'argument du rêve est un argument qui dit que l'on ne vit pas une vie réelle, mais un rêve, par exemple, lorsqu’une personne rêve, les choses lui paraissent réelles que lorsqu’elle est éveillée, pourtant c'est une tromperie, ce n'est pas réel, c'est un rêve. La deuxième catégorie contient deux arguments qui sont relativement similaires. Le premier argument est l'argument du Dieu trompeur qui se résume ainsi, peut-être que Dieu a fait en sorte qu'il n'y ait aucune terre, aucun ciel, etc., et que les vérités logico-mathématiques sont fausses. Ensuite, il y a l'argument du malin génie qui se suit : il y a une entité super puissante qui existe dans le seul but de me tromper et de jouer avec moi, la différence entre l'argument du Dieu trompeur et l'argument du malin génie est la nature de Dieu. Descartes dit que Dieu est bon et qu’en fait Dieu nous aide à nous tromper moins, car il argumente que si notre Bon Dieu est faible, les chances que l'on se trompe augmentent drastiquement. Descartes a réussi à trouver une objection simple pour tous les arguments sauf pour le dernier qui le mènera à la tentative de résoudre ce problème existentiel.

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