Lettre persane

Angela à Candela à Rosario.

Je suis à Lille depuis trois semaines, j’ai pris l’avion de Rosario à Paris. Quand je suis arrivée à Paris tu me connais j’étais en short et t- shirt normal on est en pleine été sauf que là bas il fait froid, je ne te raconte même pas. Sauf que Paris à côté de Lille ce n’est rien.

Mais le pire de tout ça a été le trajet bien sur j’ai loué une voiture j’ai pris la route tranquillement mais tu as failli plus me revoir les gens sont tellement pressés qu’ils ne regardent même pas où ils vont, il y en a qui double à droite, il y en a d’autres qui ne mettent même pas leur clignotant, bref les gens ne savent pas rouler. Enfin, je suis arrivée à Lille saine et sauve.

Je me suis baladée un peu. Je rentre dans un magasin il y avait des pantalons avec des trous je me suis dit c’est le style de ce magasin et un autre et encore un autre, je me suis décidée à croire que c’était la mode d’ici, il y a des trous partout sur les pantalons, les pulls, les t-shirts, des chaussures avec des talons de vingt centimètres minimum, le pire c’est que j’ai vu des gens avec les cheveux rouge, certains avec des mèches rose, bleu. Tout ça pour te dire que la mode d’ici est très bizarre.

Je suis arrivée chez mes amis, ils sont très polis. Je me suis installée et l’heure du dîner étais enfin arrivée. J’étais contente de manger jusqu’à temps que le plat arriva c’était tout gluant avec une carapace je te laisse deviner : des escargots j’étais obligée de manger sinon c’était impoli surtout qu’il m’avait bien accueilli. Durant tout le repas ils se sont plains de tout et de rien c’était énervant. Je pensais qu’après les escargots j’avais fini avec les mauvaises surprises main non le fromage était arrivé je le sentais à dix kilomètres, ça s’appelait le roquefort. Le pays où tu es et celui où je suis sont des mondes bien différents.

Tu me manques fort à bientôt.

De Lille le 26 septembre 2015

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