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Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos

Dissertation : Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  12 Septembre 2018  •  Dissertation  •  876 Mots (4 Pages)  •  485 Vues

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« Les liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos est un roman épistolaire du XVIIIe siècle parlant sur le libertinage. Le roman met en scène deux aristocrates libertins faisant un pacte pour corrompre une jeune fille tout juste sortie du couvent se nommant Cécile de Volanges. Cette dernière doit se marier avec l’ex-amant de Mme de Merteuil mais celle-ci réclame vengeance à son acolyte, le Vicomte de Valmont. Dans la lettre XLVIII, le vicomte avoue son profond amour pour Mme de Tourvel mais il va par la suite se comporter de façon cruelle face à celle-ci en lui faisant croire qu’il la délaisse. À cause du pacte conclu avec Mme de Merteuil il va renier son amour et jouer avec Mme de Tourvel comme avec les autres. Valmont veut tellement préserver son image de libertin qu’il est même prêt à perdre Mme de Tourvel.

Le Vicomte de Valmont fait un pacte avec la Marquise de Merteuil pour séduire Mme de Tourvel. Valmont redeviendra l’amant de Mme Merteuil s’il lui apporte la preuve écrite de la conquête de la présidente. Mme Merteuil désire la corruption de Cécile par Valmont pour se venger de son ancien amant Bastide. D’autre part, grâce à Julie, Valmont obtient le nom de son détracteur : Mme de Volanges. Valmont désire donc se venger envers la fille de celle-ci en acceptant l’ancien pacte avec la marquise : « Ah ! sans doute il faut séduire sa fille : mais ce n’est pas assez, il faut la perdre » (Lettre XLIV). Par son exclamation il montre sa force de sentiment étant mise en valeur par rapport à la dénonciation de Mme de Volanges. La métaphore pour exprimer l’égarement par rapport à la religion provoqué par Valmont est présente par les propos de celui-ci lorsqu’il stipule qu’il faut perdre la jeune Volanges. Par ailleurs, Le vicomte montre une jalousie par rapport aux amants de Mme de Merteuil ce qui le pousse à vouloir posséder celle-ci : « Vous avez trouvé Danceny chez moi, et cela vous a déplu ? » (Lettre CLII). Le questionnement de Mme de Merteuil montre qu’elle se doute que le vicomte est jaloux par rapport à ses actions. La marquise ne voulant pas que le vicomte parvienne à ses fins en passant une nuit avec elle lui fait remarquer que celui-ci est jaloux de ses amants et qu’elle n’est pas comme les autres femmes. Le Vicomte de Vermont fait donc un pacte avec la Marquise de Merteuil pour obtenir vengeance à cause de ce que Mme de Volanges a témoignée à cette dernière. Il veut aussi pouvoir par la suite obtenir une nuit avec Mme de Merteuil puisqu’il est jaloux de ses autres relations. Le vicomte est un possessif envers les femmes et cette image va de pair avec le fait qu’il soit aussi un libertin.

Valmont veut garder son image de libertin au point de perdre celle qu’il aime. Par ailleurs, avec un air triomphant en utilisant l’exclamation, celui-ci écrit à Mme de Merteuil : « La voilà donc, vaincue, cette femme superbe qui avait osé croire qu’elle pourrait me résister ! » (Lettre CXXV). La métaphore est utilisée ici pour décrire que la présidente a été vaincue en quelque sorte pour montrer qu’elle était difficile à séduire. Mme de Tourvel est perçue comme une proie aux yeux de Valmont. Valmont est prêt à tout pour remplir son tableau de chasse comme lorsqu’il simule sa conversion à la présidente, puisqu’il est un libertin il n’a donc aucun remord après avoir trompé ses victimes. Valmont est un séducteur redoutable, chaque nouvelle séduction s’ajoute à son mérite. La marquise quant à elle ne peut recevoir ses amants seulement en cachette puisque pour les femmes avoir une telle réputation n’est pas une fierté. De plus, le Vicomte de Valmont montre un désir de possession envers Mme de Tourvel comme si elle devait être ajoutée à son tableau de chasse et qu’il serait ridicule de montrer ses sentiments envers elle : « J’ai bien besoin d’avoir cette femme, pour me sauver du ridicule d’en être amoureux » (Lettre IV). Puisque qu’il est amoureux de la Présidente, il n’est donc plus libre et ce n’est ainsi pas un choix de sa part alors il serait perçu comme absurde qu’il se laisse contrôler par ses sentiments. Le vicomte est donc esclave de son image libertine et ne peut s’empêcher d’avoir des maitresses même s’il est amoureux d’une femme noble parce qu’il a honte de ses sentiments.

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