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La scène cachée des témoins

Commentaire d'arrêt : La scène cachée des témoins. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Septembre 2014  •  Commentaire d'arrêt  •  1 194 Mots (5 Pages)  •  868 Vues

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 Une scène à témoin caché

a) L’Omniprésence de Néron

« Sa puissance » v.712 : adjectif qualificatif désignant Néron

« Ces murs peuvent avoir des yeux » : personnification des murs et allusion à Néron

« Jamais l’Empereur n’est absent de ces lieux » : mise en valeur de « l’Empereur » et utilisation de « jamais » pour insister

Vers 724 à 727 : Double language de Junie

* Elle essaye de sauver Britannicus et rassurer Néron, en interprétant les paroles de Britannicus malgré lui.

b) Toute la scène tourne autour du regard

* Lexique du regard : répétition de « vos yeux » v.697, 702, 708, 713 et 721

« Que vois-je ? Vous craignez de rencontrez mes yeux ? » v.737

I- Une scène de rencontre ratée

a) L’étonnement et l’incompréhension de Britannicus

* Emploi des interrogations et des exclamations

Les interrogations marquent son incompréhension et les exclamations marquent son étonnement.

* « Mais parmi ce plaisir, quel chagrin me dévore ! » v.695

Contraste qui marque sa situation instable

* « Quelle nuit ! Quel réveil ! vos pleurs, votre présence »

Emploi d’une accumulation

I/- La théâtralité de la scène 

Britannicus s'interroge. Même sa joie, il la présente sous forme interrogative. Ses questions commencent dès le début de sa réplique. Elles continuent par la suite : « Vous ne me dites rien ? »v707.

La scène est d'emblée faussé : les retrouvailles vont devenir une rupture.

Le rendez-vous amoureux est théâtral : Britannicus est lyrique : v717/718 : « amour/toujours ». Il s 'exprime avec exaltation, et son discours est marqué par la ponctuation : 24 points d'interrogation.

La 1ere tirade de Britannicus est marquée par le silence de Junie : « vous ne me dites rien »v707 : cette réplique est perçue comme une didascalie. Le silence de Junie physiquement et en parole est souligné par les deux phrases exclamatives : « Quel accueil ! Quelle glace ! »v707. Ce silence est une disgrâce pour lui, d'autant plus qu'il n'a pas encore vu ses yeux : elle ne le regarde pas et ne lui parle pas : peut-il en conclure qu'elle ne l'aime plus ?

D'après Beaumarchais dans sa préface du Mariage de figaro : « le théâtre doit faire voir les hommes tels qu'ils sont, non pas pour les guérir mais pour les corriger ».

I/- La théâtralité de la scène 

Britannicus s'interroge. Même sa joie, il la présente sous forme interrogative. Ses questions commencent dès le début de sa réplique. Elles continuent par la suite : « Vous ne me dites rien ? »v707.

La scène est d'emblée faussé : les retrouvailles vont devenir une rupture.

Le rendez-vous amoureux est théâtral : Britannicus est lyrique : v717/718 : « amour/toujours ». Il s 'exprime avec exaltation, et son discours est marqué par la ponctuation : 24 points d'interrogation.

La 1ere tirade de Britannicus est marquée par le silence de Junie : « vous ne me dites rien »v707 : cette réplique est perçue comme une didascalie. Le silence de Junie physiquement et en parole est souligné par les deux phrases exclamatives : « Quel accueil ! Quelle glace ! »v707. Ce silence est une disgrâce pour lui, d'autant plus qu'il n'a pas encore vu ses yeux : elle ne le regarde pas et ne lui parle pas : peut-il en conclure qu'elle ne l'aime plus ?

D'après Beaumarchais dans sa préface du Mariage de figaro : « le théâtre doit faire voir les hommes tels qu'ils sont, non pas pour les guérir mais pour les

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