La Tragédie Classique
Recherche de Documents : La Tragédie Classique. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar Gatacca26 • 11 Mars 2013 • 326 Mots (2 Pages) • 634 Vues
La tragédie classique
Les origines de la tragédie classique
La tragédie apparaît en Grèce antique à Athènes au VI siècle av J-C. Elle est jouée lors des fêtes données à l’honneur de Dionysos. Elle fait à l’origine partie d’un rite civique et religieux qui réunit lors de fêtes l’ensemble des citoyens de la cité dans un théâtre. C’est l’association de cette origine religieuse et du registre tragique qui définit le genre de la tragédie.
Dans La Poétique, Aristote définit la tragédie comme « l’imitation d’une action de caractère élevé et complète (...) dans un langage relevé d’assaisonnements (...), imitation qui est faite par des personnages en action,(....) et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation propre à pareilles émotions représentant la terreur et la pitié(...) »
La tragédie met en scène des acteurs portant des masques expressifs et des costumes imposants (Chaque comédien interprète plusieurs rôles) ainsi qu’un choeur de douze à quinze personnes conduit par un chef de coeur, le choryphée.
La pièce est écrite en vers et l’action fait alterner les parties lyriques chantées et des parties récitées, dialoguées (à la manière d’un opéra).
Les Règles de la tragédie classique
Unité de temps
L’action ne doit pas dépasser une « révolution de soleil » (Aristote, de 12 à 30 heures)
Unité de lieu
Toute l'action doit se dérouler dans un même lieu (un décor de palais pour une tragédie)
Unité d'action
Tous les événements doivent être liés et nécessaires. Une intrigue principale doit avoir lieu du début à la fin de la pièce. Les actions accessoires doivent contribuer à l’action principale. L'œuvre ne doit donc contenir qu'une seule intrigue majeure.
La tragédie suscite, selon Aristote, « la pitié et la crainte », la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui. Paradoxalement, ces sentiments sont source de plaisir.
La tragédie a aussi une fonction morale. S’identifiant au héros, le spectateur éprouve, en même temps qu’il les rejette, des passions génératrices de souffrance : c’est ce qu’on apelle la Carthasis (ou purgation de passions).
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