Joachim Du Bellay, Heureux qui comme Ulysse...

Analyse Joachim Du Bellay

Joachim Du Bellay est un poète français né en 1522 à Liré en Anjou, et mort en 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade, groupe de poètes reconnus. Joachim Du Bellay qui a vécu la période de renaissance a voulu nous montrer quelques valeurs en vogue de cette époque. Dans les lignes qui suivent, il sera d’abord question des sentiments dont éprouve Ulysse, puis nous verrons quelques comparaisons avec la mythologie grecque.

Regardons d’abord les sentiments vécus par Ulysse. Dans le deuxième quatrain, le poète évoque des sentiments, ce qui est en vogue dans la subjectivité de la renaissance. Dans le poème, l’auteur insiste beaucoup sur son village, son chez lui. Ces derniers ont beaucoup d’importance pour lui à voir de la manière dont l’auteur l’interprète. Ce dernier veut démontrer un sentiment de regret, de souffrance avec l’emploi du mot «hélas», comme il est montré dans le vers suivant : « Quand reverrai-je, hélas! de mon petit village» (vers 5). Cet emploi du mot «hélas» démontre sans aucun doute un regret d’être partie de chez lui. De plus, l’emploi de l’exclamation est à l’origine d’une émotion de souffrance. Par ailleurs, l’auteur fait ressortir le doute et l’incertitude avec l’emploi du futur et de la phrase interrogative comme dans cet extrait : « Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province et beaucoup davantage?» (vers 7 et 8). Donc Ulysse ce question beaucoup à savoir s’il reverra son chez lui un jour. Il est très clairement montré que son chez lui est d’une très grande importance lors de la comparaison de son village à une province.

Maintenant, voyons comment l’auteur a introduit un côté mythologique, qui était par ailleurs, un style très utiliser à la renaissance. En effet, les auteurs fessaient des références mythologiques. Alors, dans ce poème l’auteur en fait quelques-unes avec la mythologie grecque. Une comparaison met en valeur son ancienne vie comparativement à celle qu’Ulysse vie d’aujourd’hui en compagnie des Romains : « Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains de front audacieux» (vers 9 et 10). Donc Ulysse préfère son passé, ses racines, donc sont chez lui si nous revenons au début du poème comparativement, aux richesses des palais des Romains. Une autre comparaison pousse encore plus loin la thèse de la préférence à son chez lui : « Plus mon petit Liré que le mont Palatin» (vers 13). Dans cet extrait la comparaison prend de l’ampleur, puisqu’un Liré n’est pas connu, il est petit et intime, tant disque le mont Palatin est connu de tous, il est ouvert à tous et il grand et gros, car une montagne prend de l’ampleur. Donc il préfère ces petites choses à lui, alors son ancienne vie comparativement aux grandes choses des richesses.

En conclusion il est évident que Joachim Du Bellay montre les vogues de la renaissance. Les sentiments vécus sont très bien montrés, par l’utilisation de certains mots est d’un temps de verbe propre à sa signification qui est le doute. Les références à la mythologie sont une tout autre utilisation qui provient de la renaissance.

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