Focus sur les propositions subordonnées
Cours : Focus sur les propositions subordonnées. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar stephen438 • 2 Avril 2020 • Cours • 927 Mots (4 Pages) • 274 Vues
Apprenez par cœur les 4 exemples en bleu ainsi que le nom de chaque proposition
subordonnée.
On classe les propositions en 4 types, car chaque groupe a des caractéristiques qui le distingue
des autres. Bref, en grammaire, on ne met pas les serviettes avec les torchons !
♦ La proposition subordonnée relative dont le point d'attache est un nom. La PSR
apporte une précision sur le nom.
« Le chien a une oreille cassée. »
• elle commence par un pronom relatif ( qui, que, quoi, dont, où, lequel sous
toutes ses formes )
• le pronom relatif remplace un antécédent (cela veut dire qu’il remplace un nom
placé avant dans la phrase, en général le nom qui précède le pronom) dont il
prend le genre le nombre et la fonction. Ex : chien.
• la PSR occupe toujours la fonction de complément du nom
• on peut la supprimer mais pas la déplacer
Et maintenant, je vais vous montrer comment on analyse la proposition subordonnée relative
donnée en exemple, le jour de l’examen.
Cette phrase est une phrase complexe car elle comporte 2 verbes conjugués : « ronge » et
« a ». Elle comprend donc 2 propositions.
La proposition principale est : LE CHIEN A UNE OREILLE CASSÉE.
qui est une conjonction de subordination de la famille des pronoms relatifs. Elle marque le
début de la proposition subordonnée relative « qui ronge un os ».
chien : antécédent du pronom relatif qui masculin singulier /
qui ronge son os : PSR complément du nom chien /
le chien qui ronge son os : groupe nominal sujet du verbe avoir.
Votre jury souhaite voir si vous avez globalement compris la construction de la phrase. S’il
vous manque des mots, tant pis, essayez de décrire ce que vous avez observé dans la
construction ou SYNTAXE de la phrase donnée le jour de l’examen.
♦ La proposition subordonnée conjonctive complétive dont le point d'attache est un
verbe de parole, de sentiment, de pensée, de perception.
« Je crois . »
• elle est introduite par la conjonction de subordination « que »
• elle est le plus souvent complément d'objet direct du verbe introducteur donc
ni déplaçable ni supprimable
• ( elle peut être sujet COI ou attribut du sujet selon la construction du verbe,
pour vérifier, mettre un autre sujet au verbe introducteur )
• son verbe peut être à l'indicatif ( fait-certitude ) ou au subjonctif ( souhait )
selon le sens du verbe introducteur
Et maintenant, je vais vous montrer comment on analyse la proposition subordonnée
conjonctive complétive donnée en exemple, le jour de l’examen.
qui ronge son os
que le chien a faim
Cette phrase est une phrase complexe car elle comporte 2 verbes conjugués : « crois » et « a ».
Elle comprend donc 2 propositions.
La proposition principale est : JE CROIS.
que : conjonction de subordination qui marque le début de la proposition subordonnée.
croire : verbe de pensée
que le chien a faim : est donc une proposition subordonnée conjonctive complétive, COD du
verbe croire
♦ La proposition subordonnée interrogative indirecte dont le point d'attache est un
verbe exprimant l'interrogation ou l'ignorance. La PSII pose une question. C'est
une
...