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Etude du poème "Les Regrets" de Joachim Du Bellay.

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Par   •  26 Avril 2012  •  810 Mots (4 Pages)  •  9 630 Vues

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Introduction

Joachim du Bellay est un poète français du XVIème siècle. Il est issu d’une famille noble. Il appartient au mouvement de la Pléiade, qui est le regroupement de sept poètes. Le but de ce mouvement est le même que celui des Humanistes : faire reculer l’ignorance grâce à la diffusion de la culture antique, mis à part que les auteurs de la Pléiade font cela à travers la poésie. En 1553 il part pour Rome comme secrétaire du cardinal Jean du Bellay. Ce voyage tant attendu est une déception pour l’auteur.

Le poème étudié est tiré du recueil Les Regrets que du Bellay écrit lors de son voyage à Rome et publié à son retour en 1558. Son sujet principal est son pays natal, la France, ainsi que la déception qu’il tire de son voyage en Italie. Ce texte est un sonnet, c’est-à-dire un poème court destiné à être chanté, qui compte 14 vers réparties en deux quatrains et deux tercets.

A travers sa lecture, le lecteur peut être amené à se poser la question suivante : Quel est le bilan que fait l’auteur à la suite de son voyage ?

Pour répondre à cette question, je présenterai le voyage Humaniste de l’auteur, puis les conclusions qu’il en tire.

Axe 1

Dans ce poème, Joachim du Bellay présent son voyage du parfait Humaniste : il expose les différentes disciplines, intellectuelles et artistiques, que l’Homme parfait du XVIème siècle doit parfaitement maitriser. Il exprime ici ses sentiments : ce texte s’inscrit donc dans le registre lyrique. Il est rédigé sous la forme d’une argumentation indirecte : la thèse de l’auteur se trouve à la fin du poème, dans le deuxième tercet : « Ayant fait, comme moi, un malheureux voyage ».

Dans le premier quatrain, l’auteur utilise le futur, comme à la ligne 1 « Je me ferai », ligne 4 « Apprendrai » … Le poète exprime ici un désir profond qu’il éprouvait étant jeune, lorsqu’il voulait être un parfait érudit. Dans ce quatrain, les disciplines évoquées sont : la philosophie, la mathématique, la médecine, la justice … Ce sont donc Des disciplines intellectuelles.

Dans le quatrain suivant, les disciplines exposé sont artistique : musique, peinture, sport, danse … Le lecteur comprend ainsi que pour être un homme parfait à cette époque, il ne faut rien négliger et étendre ses connaissances dans tous les domaines.

Dans ce quatrain, le lecteur peut remarquer une rupture dans le temps à la ligne 7 : l’auteur passe du futur à l’imparfait (l .7 « me vantais »). A partir de ce vers, l’auteur évoque ses souvenirs. Le lecteur comprend que le narrateur passe de Du Bellay « jeune » à Du Bellay mais « mûr».

A travers cette mise en scène du temps dans son poème, Joachim du Bellay expose ses espoirs et ses buts qu’il avait dans sa jeunesse. Puis très vite, il explique à son lecteur qu’apprendre toutes ses choses n’a pas comblé ses attentes.

Axe 2

Le poète exprime ensuite les conséquences de cet apprentissage sur sa vie. L’expression qui introduit le premier tercet, « Ô beaux discours humains ! » est une marque de souffrance et de nostalgie de l’auteur. « humains » souligne le fait que bien qu’il se soit perfectionné

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