Essor de la presse dans Bel Ami de Maupassant

FRANCAIS    DM                    BEL-AMI             L'ESSOR DE LA PRESSE

Bel-Ami (1885) de Maupassant met en scène des personnages de journalistes et lesquels reflètent de l’essor de la presse au XIXe siècle. Ils n’hésitent pas à critiquer certaines pratiques (se basent sur des rumeurs, potins,...) et montrent que les journaux ont des enjeux politiques et financiers qui peuvent parfois détourner le concept de base qui est la recherche de la vérité pour un journaliste.

•   3  Pourtant, littérature et journalisme sont liés au XIXe siècle, tout d'abord de nombreux auteurs publient à la fois des œuvres de fiction (ex :Maupassant qui est publié dans Gil Blas, visant un publicque plus aisé et puis Ponson du Terrail étant l'auteur de Rocambole qui lui vise un public moins restreint) et des articles de presse, mais aussi parce que les romans sont publiés dans les journaux quotidiens. C’est l’époque du roman-feuilleton.

•   2  Certains auteurs arrivaient à vivre de leur plume contrairement à d'autres.

Comme les frères Goncourt et Gustave Flaubert, qui n'ont pas eu besoin d'exercer d'activité salariée (vivant de leurs rentes) différemment des autres auteurs qui eux ont souvent touché au journalisme (ex: Jules Vallès et Émile Zola).

Le journal proposait souvent un conte, un feuilleton.

. Bel-Ami et Maupassant

D’abord simple bouche-trou, Maupassant est devenu le grand reporter qui apparaît dans des grands journaux du temps : Le Gaulois, Le Gil Blas, Le Figaro.

Si Maupassant n’a pas voulu se représenter dans les moindres détails dans son roman, nous constatons quelques similitudes entre l’écrivain et le personnage.

Bel-Ami pénètre dans la vie sociale comme Maupassant : en tant que reporter, il connaît le souci de la feuille blanche quand " rien ne vient ". Il va progresser cependant à pas de géant (car écrire requiert des années de travail) et devenir par la suite rédacteur. Ayant acquis une habilité d’écriture et une influence sur ses lecteurs (surtout après sa mort). La réussite de Bel-ami ressemble à celle de Maupassant, avec des moyens semblables : journaliste, il accélère sa  sociabilisation, la même envie les rassemblent, celle de réussir.

Duroy devient tout à fait Maupassant quand il tente d’écrire ses articles sur l’Algérie.

Duroy dans le roman - s’impose comme le déclencheur révélateur et destructeur, celui qui sait " ce qu’intéressera le public ", il s’arrange pour que " l’effet en soit multiplié ". Puis, ce qu'ici tout  est condition de  manipulation  et Bel-Ami veut montrer son savoir-faire.

Walter : il est plus un homme d’affaires qu’un rédacteur en chef et un directeur de journal. En effet, son journal n’a été fondé que pour soutenir ses opérations de bourse (d'argent) et ses entreprises. On peut l’identifier à un Arthur Meyer, directeur du Gaulois (ou encore directeur au Gil Blas )qui eux lui aussi sont est obsédés par l’argent et le profit. 

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