Dissertation, Déclaration des droits de l'animal

En ce début de XXIe siècle, force est de constater que notre rapport à l'animal s'est, depuis l'époque du chasseur, métamorphosée et que les défenseurs du droit des animaux aujourd'hui font de plus en plus entendre leurs voix. Les dérivés de l'élevage intense, de la mal traitante animale, de la disparition des grands vertébrés propulsent ainsi la question de notre rapport à l'animal. En ceci, il est pertinent de nous demander si l'on juge nécessaire de promulguer une déclaration des droits de l'animal.

Tout d’abord, avant de penser aux animaux, il faut lutter pour que les droits de l’Homme soient appliqués partout sur terre. Les hommes qui subissent la pauvreté, la faim et la soif, l’esclavage, les dictatures, la peur, nécessitent plus d'intentions que les bêtes. Il y a une sorte de hiérarchie entre l’Homme et l’animal : en premier les hommes et ensuite seulement les animaux. Le nombre d'enfants sur cette terre qui n’ont pas de quoi manger et de vivre décemment est effroyable : un enfant sur huit ne mange pas à sa faim, soit plus de cent soixante-sept millions de petits êtres. Aujourd’hui, au XXIème siècle, vingt et un millions de personnes sont toujours victimes de l’esclavagisme. Ces exemples nous montrent qu’il faudrait dorénavant s’occuper des hommes et non pas des animaux.

Par ailleurs, le lien ‘plus on est sensible aux animaux, plus on est sensible à l’Homme’ est incorrect car la sensibilité envers les animaux et complètement différente de celle envers l’Homme. En effet, Hitler, cet homme cruel, aimait les animaux et était végétarien. On sait tous que Hitler a fait tuer plus de six millions de juif ! Il n’y a donc aucun lien, aucun rapport, entre la sensibilité de l’Homme et celle de l’animal.

De plus, on peut considérer les animaux comme des êtres sensibles et être bienveillant à leur égard sans pour autant militer pour une déclaration des droits de l’animal. Cette déclaration n’a en effet pas de sens : on peut limiter la maltraitance des animaux sans pour autant créer des lois.

Enfin, si on faisait une déclaration des droits de l’animal, où seraient les limites ? Ne pas avoir le droit de faire des expériences sur les animaux ? Ou encore ne pas tuer les animaux ? Si l’on ne pouvait plus faire d’expériences sur ces bêtes, sur qui les ferions-nous ? Sur nous mêmes, les êtres humains ? Si l’on ne pouvait tuer ces bêtes, serions-nous tous végétarien ? On ne peut pas mettre une limite qui soit appropriée, car on peut mettre derrière le mot cruauté tellement de choses.

​Cependant, seul un cadre légal permettrait de mettre un terme aux nombreux abus et dérives commis à l’encontre des animaux. Il y a une certaine nécessité de primulguer des lois pour que cela prenne fin. La maltraitance des animaux dans les cirques ou dans les élevages collectifs ou encore les actes absurdes commis par les humains comme la ‘crise de la vache folle’ sont atroces et cruels. Le comportement inhumain des hommes envers les animaux entraine aussi la disparition de certaines espèces. Ces barbaries envers les animaux qui sont des êtres eux aussi, ne devrait pas exister.

Aussi, mettre un cadre

...