Différents poèmes sur les femmes

C’est clair que les femmes dans la vie de Charles Baudelaire étaient une source d’inspiration constante pour lui, et c’est évident en particulière dans la section de Spleen et Idéal.

-Les poèmes Parfum Exotique à Une Charogne constituent le cycle de Jeanne Duval, même si deux de ces poèmes ont été attribués à une prostituée surnommée « Sara la louchette » Au physique, Jeanne Duval avait une démarche triomphale, des cheveux noirs éclatants, de grands yeux bruns, des lèvres sensuelles, et ce que Baudelaire appelait des « seins aigus ». De caractère, selon Baudelaire, elle était sournoise, menteuse, débauchée, dépensière, alcoolique, ignorante et stupide. Ainsi, il est vrai qu’il recommande des femmes bêtes aux jeunes littérateurs car, selon lui, « la bêtise est toujours la conservation de la Beauté, elle éloigne les rides ; c’est un cosmétique divin qui préserve nos idoles des morsures que la pensée garde pour nous, vilains savants que nous sommes ! » Sa liaison avec le poète fut sans cesse rompue et renouée. Baudelaire s’installait avec Jeanne Duval à Paris et ils avaient une liaison difficile.

-Les poèmes Semper Eadem à Le Flacon consacrent le cycle de Mme Apollonie Sabatier, surnommée « La Présidente ». Elle a donné l’inspiration à plusieurs artistes de l’époque comme une figure de la beauté, la bonté et la joie. Elle avait 30 ans, et à deux jours près un an de moins que Baudelaire.

– Les poèmes Le Poison à Chanson d’Après-Midi forment le cycle de Marie Daubrun, actrice. On sait peu de choses d’elle, si ce n’est qu’elle est souvent surnommée « la femme aux yeux verts » Baudelaire avait une liaison avec Marie vers 1847. Baudelaire semble chercher en elle l’oubli de ses précédents tourments amoureux. Elle incarne plutôt le double, la sœur, que l’amante – par exemple, les premiers vers de la poème L’invitation au voyage sont…(« Mon enfant, ma sœur/ Songe à la douceur/ D’aller là-bas vivre ensemble ! »)

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