Corpus sur la cruauté de la guerre

Nous allons étudier trois textes présents au sein de ce corpus, Candide de Voltaire écrit en 1759, Quatrevingt-Treize de Victor Hugoécrit en 1874, Les Croix de Bois de Roland Dorgelès écrit en 1919, et enfin Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline écrit en 1932. Ces textes présentent un thème commun, celui de la guerreque nous étudierons en interrogeant les différentes visions de la guerre que ces extraits nous proposent. Pour tenter de répondre à cet problématique nous montreront d’une part l’atrocité de laguerre, ensuite nous aborderons les sentiments et la psychologie de ce combat pour enfin conclure avec l’ironie et l’absurdité.

Tout d’abord, la guerre est montrée de façon abominable et monstrueuse.Pour cela, on remarque l’utilisation du champ lexicale de la mort présent dans les quatre textes ‘’ Texte A : Vieillard criblés de coups l.21, leurs femmes égorgées l.21-22, tenaient leur enfants a leursmamelles sanglantes l.22-23, D’autre a demi-brûlées, criaient qu’on achevât a leur donner la mort l.25-26, Des cervelles étaient répandues sur la terre à coté de bras et de jambes coupés l.26-27-28 ,Texte B : Massacre des femmes et des enfants l.18 , Texte C : Des blessés affolés se sauvaient l.7, le visage sanglant l.8-9, les mains rouge l.9 ‘’. L’emploi de ce champ lexical accentue l’imaged’une guerre inhumanitaire et barbare. Ensuite, Voltaire commence une escalade dans l’horreur, en évoquant tout d’abord ‘’ Vieillards, femmes, enfants, jeunes filles ‘’ pour nous montrer que personne quiait échappé au carnage. Voltaire le souligne par une succession de détails macabres : « mamelles sanglantes », « cervelles répandues sur la terre », « bras et jambes coupés ». Ce pathétique sobrerythmé par l’effet des de rime des participes passés (« criblés », « égorgés », « éventrées », « brûlées ») suscite l’indignation et la pitié.

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