Comment chaque texte reflète-t-il les pensées et les sentiments des prisonniers?

ORPUS

Dans ce corpus nous étudierons quatre œuvres, toutes rédigées entre 1829 et 1942. Le premier texte est un extrait du roman de Victor Hugo : Le Dernier Jour d'un condamné. Le seconde , qui est La Chartreuse de Parme fut rédigé par Stendhal. Puis le troisième texte, de Alexandre Dumas s'intitule Le Comte de Momte-Cristo. Enfin, en dernier texte nous avons extrait de L'Etranger d'Albert Camus. En effet ce corpus traitera de l'emprisonnement des personnages dans chacun de ces romans.

1°Comment chaque texte rend-t-il compte des des pensées et des sentiments des prisonniers ?

Le lecteur se voit ressentir les sentiments d'un personnage emprisonné à travers les différents points de vues qu'utilisent les auteurs.

Dans la Chatreuse de Parme ainsi que dans le Comte de Monte Cristo, le lecteur se trouve plonger dans la scène grâce à un narrateur qui sait tout. Ainsi, il prend connaissance de «  la vue qu'on avait de ces fenêtres grillés » à travers les yeux de Fabrice ou que celui-ci se retrouve enfermé dans «  l'une des ces chambres construites depuis un an, et chef d’œuvre de général Fabio Conti, ». De plus Dumas avoue que Dantes est « un homme simple et sans éducation », ce qui permet au lecteur d'admettre que ce personnage trouve difficilement une distraction lorsqu'il est enfermé et que son esprit « était forcé de rester prisonnier comme un aigle en cage. »

A l'inverse, Camus et Hugo utilisent un point de vu organisé, ou le narrateur semble savoir uniquement ce que le personne peux percevoir. Le lecteur s'identifie plus facilement au personnages car il suit les pensées et les sentiments du personnage. Notamment le condamné à mort de Hugo qui essaie de ressasser des pensées pour éviter d'affronter la réalité qui «  se colle avec moi aux grilles hideuses de mon cachot ». Les sentiments de ce personnage sont donnés de manière direct. Il en est de même avec Meursault qui se tourne vers la nostalgie de son passé pour éviter d'affronter son emprisonnement, le lecteur peut une fois de plus s'identifier au personnage.

2° Comparez la façon dont ces quatre personnes vivent leur emprisonnement.

On constate dans corpus le rapprochement des textes un et trois, ainsi que des textes deux et quatre.

Effectivement Hugo et Dumas mettent en scène des personnages qui refusent leur situation. La condamné à mort se plonge sans cesse dans ces pensés pour revenir brutalement à la réalité, opposant ainsi la liberté et plaisir de l'un et au désespoir de l'autre : «  J'étais libre. Maintenant je suis captif » pour finalement revenir cette pensée obsédante «-Condamné à mort ! ». Dantès ne se trouve pas en meilleure posture, puisque il lui est impossible de s'élever au dessus de son statut de prisonnier car «  Dantés.. Il ne pouvait, dans la solitude de.. reconstruire les âges révolus, ranimer peuples éteints ». Cela démontre la pauvreté de son fort intérieure. Son seul échappatoire étant la violence verbale « lançait des blasphèmes qui faisaient reculer d'horreur le goelier » ,

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