LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Comment ces textes représentent-ils la monotonie de l’existence de leurs personnages ? (Aurélien - Aragon, Les Dimaches - Dézert, Un homme qui dort - Perec).

Commentaire de texte : Comment ces textes représentent-ils la monotonie de l’existence de leurs personnages ? (Aurélien - Aragon, Les Dimaches - Dézert, Un homme qui dort - Perec).. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  535 Mots (3 Pages)  •  3 724 Vues

Page 1 sur 3

Comment ces textes représentent-ils la monotonie de l’existence de leurs personnages ?

Le corpus proposé est constitué de trois textes romanesques qui évoquent la routine de leur personnage principale. Ces trois extraits sont tirés d’Aurélien qui est le quatrième roman d’un monde réel de Louis Aragon paru en 1944, Les Dimanches de Jean Dézert paru en 1914 par Jean de la ville de Mirmont et enfin d’Un homme qui dort qui est le troisième roman de Georges Perec publié en 1967.

Nous pourrons nous demander comment ces textes représentent la monotonie de l’existence de leurs personnages ?

- Le cadre spatial est décrit dans les trois textes, les textes B et C offrent des descriptions généreuses des modes habituels de vie et de leurs contextes environnementaux.

- Tout d’abord, Il y a une forte similitude du comportement de chacun des personnages éponymes dans les textes B et C. On retrouve dans ces deux textes un registre pathétique dans lequel les personnages principaux sont dans une sorte de désespoir, comme Jean Dézert qui ne fait qu’attendre, il attend le dimanche de chaque semaine, il attend sa retraite, il attend la mort, il considère la vie comme une salle d’attente, on remarque qu’il n’a pas d’activité pour s’occuper, jours après jours il vit dans routine ennuyeuse. Ou encore, Georges Perec qui décrit son personnage avec beaucoup d’apathie et de passivité, nous avons à faire à un personnage dont l’ennui lui a ôté toute vie, la description des sons inutiles qu’il entend, ses faits et gestes recherchés et l’enfermement de son regard dans l’orbite de ses yeux montre un personnage vidé de ses émotions. L’auteur détaille la vie extérieure de ce personnage éponyme comme le relève le paragraphe «Tu traînes dans les rues…faubourg Saint-Antoine (lignes 15 à 21)», la notion du temps n’existe pas. Les personnages de Georges Perec et de Jean de la Ville de Mirmont fonctionnent à l’opposé d’Aurélien qui évolue dans l’espoir de vivre pleinement.

- Il y a une différence constatable dans le domaine du comportement des personnages. Après avoir été un combattant de guerre, Aurélien ne retrouve plus sa place dans société, c’est alors qu’à travers sa rencontre avec Bérénice, il passe par une phase de désespoir car il ne la trouva pas comme ce qu’il s’imaginait, comme le révèle la phrase «il la trouva franchement laide» elle lui déplut et il n’a guère souvenir de cette première rencontre. Cependant le prénom évocateur de Bérénice ne cesse de hanter sa mémoire. C’est un héros démobilisé de la première guerre mondiale, c’est également un personnage aux pensées incohérentes, il commence à parler de Bérénice puis de son prénom puis du vers de Racine et enfin de Césarée, il est dans l’espérance d’une nouvelle vie contrairement aux antihéros des textes B et C.

Au terme de cette analyse, nous constatons que ce corpus de trois textes montre une monotonie bien différente de chaque personnage. Les auteurs des textes B et C présentent à travers leur roman des antihéros qui vivent dans une monotonie quotidienne et passive tandis que le personnage principal du texte A de Louis Aragon est dans une monotonie intérieure et psychologique, il y a une description de ses pensées

...

Télécharger au format  txt (3.3 Kb)   pdf (40.2 Kb)   docx (9 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com