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Analyse du roman Au Bonheur Des Dames d'Emile Zola

Commentaire de texte : Analyse du roman Au Bonheur Des Dames d'Emile Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2012  •  Commentaire de texte  •  1 386 Mots (6 Pages)  •  854 Vues

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Le narrateur enchaîne avec le chapitre précédent en évoquant les chagrins d'amour éprouvés par Caroline depuis qu'elle a surpris Saccard en train de la trahir avec la baronne Sandorff, une souffrance (jalousie) qui sera alimentée par deux confessions successives : d'abord, celle du cocher Charles qui a été renvoyé par Saccard, et qui, de dépit, met Caroline au courant des aventures de son employeur/colocataire avec la baronne: Saccard visite régulièrement sa nouvelle conquête dans un hôtel par le procureur général Delcambre qui entretient la baronne. Clarisse, la servante de la baronne et l'amante de Charles, s'est justement mise d'accord avec ce dernier pour offrir à Delcambre une scène de flagrant délit, en lui permettant contre 200 francs, de surprendre sa maîtresse "cette chair qu'on lui volait" (266) avec son autre amant (Saccard). Nous avons alors droit à une scène crue d'alcôve lorsque Delcambre entre brusquement dans la chambre de la baronne pour découvrir deux personnages complètement nus. Le narrateur enchaîne avec le chapitre précédent en évoquant les chagrins d'amour éprouvés par Caroline depuis qu'elle a surpris Saccard en train de la trahir avec la baronne Sandorff, une souffrance (jalousie) qui sera alimentée par deux confessions successives : d'abord, celle du cocher Charles qui a été renvoyé par Saccard, et qui, de dépit, met Caroline au courant des aventures de son employeur/colocataire avec la baronne: Saccard visite régulièrement sa nouvelle conquête dans un hôtel par le procureur général Delcambre qui entretient la baronne. Clarisse, la servante de la baronne et l'amante de Charles, s'est justement mise d'accord avec ce dernier pour offrir à Delcambre une scène de flagrant délit, en lui permettant contre 200 francs, de surprendre sa maîtresse "cette chair qu'on lui volait" (266) avec son autre amant (Saccard). Nous avons alors droit à une scène crue d'alcôve lorsque Delcambre entre brusquement dans la chambre de la baronne pour découvrir deux personnages complètement nus. S'ensuit alors une longue scène d'insultes entre les deux rivaux qui se partagent le corps de la baronne (sans tenir en compte le mari absent bien sûr): nous avons droit à une véritable querelle de charretiers. Menacé de provoquer un véritable esclandre qui nuirait à son image et à son métier, Delcambre se retire non sans avoir menacé Saccard de lui faire payer cher son coup.

On retrouve ensuite Mme Caroline qui regrettait d'avoir envoyé une lettre rassurante à son frère car la jalousie lui ouvert les yeux, en remarquent avec plus de crainte toutes les irrégularités commises par Saccard en dirigeant les affaires de l'Universelle. Elle est terrifiée par l'inconscience morale de Saccard, ce vice à peine soupçonné qui le gangrène : "elle avait un frisson à tâcher de lire en lui, dans cette âme obscure d'un homme d'argent, ignorée de lui-même, où l'ombre cachait de l'ombre, l'infini boueux de toutes les déchéances. Ce qu'elle n'y distinguait pas encore nettement, elle le soupçonnait, elle en tremblait" (273). Mais ses pleurs sont surtout provoqués par sa jalousie renforcée par les révélation du cocher. C'est à ce moment-là que s'introduit Maxime (le fils de Saccard)qui l surprend en train de sangloter, pour lui faire une autre confession qui va lui permettre de lever enfin le voile sur la déchéance morale de l'homme qu'elle aime, sur son passé peu réjouissant. Tout un passage (voir les extraits importants de ce chapitre en bas) représente alors Saccard comme un prodigue égoïste qui vendrait n'importe quoi et n'importe qui pour obtenir toutes les jouissances qu'il désire : "Que voulez-vous ? il a ça dans le sang, il nous vendrait, vous, moi, n'importe qui, si nous entrions dans quelque marché. Et cela en homme inconscient et supérieur, car il est vraiment le poète du million, tellement l'argent le rend fou et canaille, oh ! canaille dans le très grand !" (276) Chose qui révolte Caroline qui commence à voir dans l'argent, comme les pauvres évoqué par Simmel, une créature hideuse, un empoisonneur des âmes " Ah ! l'argent, cet argent pourrisseur, empoisonneur, qui desséchait les âmes, en chassait la bonté, la tendresse, l'amour des autres ! Lui seul était le grand coupable, l'entremetteur de toutes les cruautés et de toutes les saletés humaines. A cette minute, elle le

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