Analyse du poème Sonnet pour Hélène de Ronsard

DEVOIR 3 : Oral français

Ce poème est un extrait du recueil Sonnet pour Hélène publié en 1578.  Il a été écrit par Pierre de Ronsard pour séduire sa bien-aimée Hélène. Ronsard est un célèbre auteur du XVIe siècle, il écrit de nombreux poème comme le Sonnet de la blessure ou encore la Rose. Ce sonnet est composé de deux quatrains et de deux tercets. Les vers sont en alexandrins (ils comportent 12 syllabes). Les rimes sont embrassées, par exemple : chandelle/filant/émerveillant/belle. Ces rimes donnent un rythme au poème, une régularité ainsi que de la légèreté. Ce poème est fluide et facile à lire comme si l’amour était quelque chose de facile. On peut observer des rimes suffisante (chandelle/belle) ainsi que des rimes riches (sommeillant/réveillant). Les rimes féminines et masculines sont alternées.  A première vue, le poème parle d’un homme (qui est en fait Ronsard) qui aurait envoyé une invitation courtoise à Hélène mais elle l’aurait refusé car il était trop âgé.  Ronsard lui aurait alors dit qu’un jour elle aussi serait vielle à son tour. Il lui fait comprendre à travers ce poème qu’elle est encore belle et jeune aujourd’hui mais que ces charmes sont éphémère. Lors de cette analyse, nus étudierons la nostalgie du temps, la déclaration d’amour d’un homme a une femme et la moralité du poème.  Je vais maintenant lire le poème.

Pierre de Ronsard utilise plusieurs procédés pour insister sur la nostalgie du temps. La nostalgie désigne le regret et la mélancolie.

 Dans la première strophe, l’auteur fait allusion à la fin de vie de Hélène, il dit qu’elle sera heureuse d’avoir reçu un jour ses poèmes et qu’elle sera fière de pouvoir dire qu’il la célébrer autrefois. Ronsard projette Hélène dans le futur pour lui montrer que quand elle sera bien vielle, elle regrettera ce bon vieux temps. Le champ lexical de la mort est présent tout au long du poème avec les thermes : fantômes, repos, myrteux, sommeillant. Cela donne une atmosphère sinistre et glaciale.

Dans la seconde strophe, Ronsard lui dit que quand elle sera vielle, il n’y aura plus de servante pour lui annoncer que quelqu’un l’aime. Les servantes la béniront car autrefois elle eut reçu un poème du célèbre Ronsard. On remarque que les deux premiers vers sont opposés au deux derniers avec les thermes (nouvelle/immortelle) (sommeillant/réveillant), il s’agit d’une antithèse pour les vers 6 et 7. Le vers 7 se termine dans le vers 8 donc il s’agit d’un enjambement, il faut analyser ces deux vers ensemble. Les sons en –an apporte de la douceur dans cette strophe.

Dans le premier tercet, on comprend la différence d’âge entre l’auteur et Hélène notamment grâce à la métaphore « je serais sous la terre et fantôme sans os ». Au vers 11, on ressent l’amertume du poète envers Hélène. A l’époque ce n’est courtois de parler d’une femme vielle et accroupie de plus accroupie est mot péjoratif.  Le champ lexical de la vieillesse exprime les méfaits de vieillir (vielle, accroupie, dévidant…).  

Dans la dernière strophe, l’auteur insiste sur le fait qu’elle regrettera son amour et qu’elle regrettera de l’avoir regardé de haut. Les deux derniers vers de ce sonnet fond office de morale. Cette morale permet de persuader et d’inciter Hélène à céder aux avancent de Ronsard. Il veut montrer à Hélène qu’il faut profiter de l’instant présent pour ne pas avoir de regret plus tard, ceci peut être interprété comme un conseil. Quand Hélène sera âgée, elle ne pourra plus revenir en arrière. Dans les deux derniers vers, on remarque de l’impératif (cuiller, vivez, n’attendez), ce qui montre en quelque sorte une obligation. Dans le derniers vers, Ronsard lui dit de profiter de la vie sans attendre en parlant des roses. Les femmes sont souvent comparées aux roses en poésie.  

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