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Une fleur, Marceline Valmore Desbordes

Cours : Une fleur, Marceline Valmore Desbordes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2024  •  Cours  •  1 363 Mots (6 Pages)  •  17 Vues

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Les Pleurs est un recueil poétique écrit par Marceline Desbordes Valmore, une poétesse française du XIXe siècle. Publié en 1833, ce recueil est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de l'auteure. Il est composé de poèmes lyriques dans lesquels Marceline Desbordes Valmore exprime sa sensibilité et ses émotions profondes. L'ouvrage se divise en trois parties principales : "La Douleur", "Les Pleurs" et "La Foi". L'auteure explore la tragédie de la perte et de la douleur, évoquant le deuil, la souffrance et les épreuves de la vie. Elle trouve dans l'écriture poétique un moyen de mettre des mots sur sa peine et de la sublimer. Dans le poème "Une fleur", Marceline Desbordes Valmore aborde avec une délicatesse et une sensibilité profondes la fin d'un amour. À travers une plume poétique empreinte de raffinement, elle donne vie à une floraison de sentiments qui semblent se faner peu à peu. En examinant attentivement le langage poétique, les images vives et les tonalités émotionnelles utilisées, nous plongerons dans l'univers de Marceline Desbordes Valmore pour comprendre comment elle traduit l'inéluctable destin de cet amour et la douleur qui l'accompagne. C'est dans cette perspective que nous pouvons nous demander comment la poétesse relate la conclusion de cet amour. D’abord, l’auteure décrit un amour qui s’évapore et vacille, par la suite elle s’appuie sur le lyrisme élégiaque pour extérioriser son ressenti. Enfin, Marceline Desbordes ne subit plus le conformisme et s’en libère.

Dès le début du poème, le lyrisme est présent. Le premier vers : « Elle était belle encor ! tu me l’avais donnée ; », marque l’expression du sentiment amoureux par l’exclamation lié à la beauté de la fleur exprimé par le pronom personnel « elle ». En effet, Marceline insiste sur son vécu personnel, ’ensemble du poème est constamment affecté par les pronoms personnels « tu et me » qui renvoie à l’intime. De plus, la notion de temps avec l’imparfait et le plus que parfait vient l’accentuer.

Ce poème est aussi une élégie, qui souligne le parallèle entre la sensualité et la douceur par l’allitération en s au vers 6 « Vacillait du poids de ce doux incendie » qui démontre l’expressivité de l’amour.

AXE 1 : Un amour qui s’évapore et vacille.

Exemple

Procédé

Interprétation

Vers 1 : Elle était belle encor ! tu me l’avais donnée ;

Vers 2 : Tu m’avais dit : « Tiens-la, cette nuit, sur ton cœur ! »

Et

Vers 3 : Et puis le soir, ta main, railleuse à l’humble fleur,

Vers 3 : Et puis le soir, ta main, railleuse à l’humble fleur,

Et

Vers 9 : Je te trouvai cruel. Le rire de tes yeux

Et

Vers 16 : Tu riais d’elle… et moi je ne veux plus te voir !

Vers 3 : Et puis le soir, ta main, railleuse à l’humble fleur,

Vers 4 : Dispersa dans les airs sa cendre infortunée.

(« ta main »)

Vers 5 : Et tu me regardais à travers le flambeau
Et

Vers 6 : Qui vacillait du poids de ce doux incendie ;

Et

Vers 7 : Et tu la suspendais sur le brûlant tombeau,

Vers 6 : Qui vacillait du poids de ce doux incendie ;

Vers 7 : Et tu la suspendais sur le brûlant tombeau,

Vers 7 : Et tu la suspendais sur le brûlant tombeau,

Vers 8 : Symbole de l’ardente et folle maladie !

Vers 8 : Symbole de l’ardente et folle maladie !

Vers 9 : Je te trouvai cruel. Le rire de tes yeux

Et

Vers 10 : Fit rouler dans les miens des pleurs silencieux :

Vers 9 : Je te trouvai cruel. Le rire de tes yeux

Et

Vers 10 : Fit rouler dans les miens des pleurs silencieux :

Vers 11 : Car j’aimais cette fleur qui m’avait dit : « Il t’aime ! »

Vers 12 : Et j’ai vu tout un sort dans ce rapide emblème.

Vers 12 : Et j’ai vu tout un sort dans ce rapide emblème.

Adverbe

Noms communs

Champ lexical de la moquerie

Groupe nominal mis en avant

Enjambement

Champ lexical du feu

- Poids : nom commun

- Vacillait : verbe à l’imparfait, annonce la fin de l’amour.

Amour trop intense, qui devient oppressant, envahissant.

Suspendais🡪 Imparfait donc action longue.

Adjectif Epithète placé devant le nom commun

Nom commun

Adjectif épithète mis avant placés devant le nom commun

Enjambement

Allitération en r

Parallélisme

Personnification de la fleur

Passé composé

Adjectif épithète devant le nom, souvenir traumatisant :

Sous-entendu, temps qui passe, Bien vécu et a gardé de la beauté

Rime Cœur symbole de l’amour, fleur symbole de la femme

Séparation cruelle et tyrannique, moquerie et tâche sur les moments passés, torture,

« Ta main » est mis en avant car l’auteure « reprend ce qu’elle a donné »,

Faire disparaître l’amour et la femme, plus aucune trace. Il ne reste rien, c’est la main qui va effacer toutes les traces de l’amour.

Le feu a détruit la fleur qui détruit donc l’amour.

Le poids de l’amour, il était très puissant et imposant

Lente agonie de l’amour

La fin de l’amour n’en finit pas

Insistance sur le l’amour qui brûle et la tombeau la mort.

Marceline dit clairement, que le symbole est l’amour et qu’il brule donc c’est un amour mort

Ardent= feu fort

Folle = qui n’est pas raisonnable

Image péjorative de l’amour car il est comparé à une maladie.

Persécution et agressivité

Rire de tes yeux= gaité de l’amant

Pleurs silencieux=Tristesse de la poétesse

La fleur est un messager de l’amour

Encrage dans le présent

Elle pensait qu’elle avait son avenir mais l’amour s’est terminé destin🡪 Emblème

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