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Maupassant, Bel Ami, Chapitre 2

Commentaire de texte : Maupassant, Bel Ami, Chapitre 2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2023  •  Commentaire de texte  •  936 Mots (4 Pages)  •  242 Vues

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Le réalisme et le naturalisme sont deux mouvements littéraires apparus à la deuxième moitié du XIX siècle. Les auteurs du réalisme vont faire opposition au romantisme, ils viennent raconter la réalité avec des faits réels, qui peuvent se produire. Ils vont décrire précisément l’apparence et les sentiments des personnages. Le naturalisme est inspiré du réalisme mais va aller plus loin, avec des descriptions plus détaillées voir scientifique. Dans cet extrait de Bel-Ami écrit par Maupassant en 1885, l’écrivain vient nous raconter l’ascension social de Georges Duroy, qui prit confiance en lui a le vu de son reflet dans un miroir. Par quels moyen l’auteur arrive à montrer à ses lecteurs l’importance de l’apparence et de la richesse à son époque ? Dans un premier temps nous étudierons le manque de confiance en soi du personnage et pour finir comment reprend-il confiance en lui.

Tout d’abord Guy de Maupassant vient nous exposer la scène « Georges Duroy monta l’escalier » avec l’utilisation ici du passé simple qui met en avant l’action principale. Ensuite il va décrire précisément les sentiments et l’angoisse éprouvée par le personnage principal, qui se nomme Georges Duroy. Pour cela il utilise des mots appartenant au champ lexical de la peur notamment « Anxieux » ligne 13, « crainte » ligne 14$. Il utilise aussi des verbes conjugués à l’imparfait comme « l’inquiétait », « sentait » ligne 2, ces verbes viennent nous imager le ressenti du personnage. Dès le début il vient nous montrer que Georges n’est pas sûr de lui, il est inquiet comme le montre la gradation ascendante : « un peu gêné, intimidé, mal à l’aise ». Par la suite une autre gradation ascendante s’ajoute au texte « montait lentement les marches, le cœur battant, l’esprit anxieux, harcelé surtout par la crainte d’être ridicule » ligne 14. Cette ligne nous permet de visualiser son comportement qui montre bien qu’il est angoissé et qu’il agit comme tel. Nous pouvons ainsi penser qu’il se rend à un évènement important pour être si angoissé.

Le manque de confiance en soi de ce personnage est dû à « la crainte d’être ridicule » ligne 14. Il accorde une grande importance à son apparence : « il avait la coquetterie du pied » ligne 5 d’où l’utilisation du champ lexical des vêtements, « habit » ligne 2, « bottines » ligne 4, « chemise » ligne 5, « pantalon » ligne 9. Cependant Georges ne possède pas les moyens financiers pour se permette de s’acheter des vêtements nobles, « la chemise de quatre francs cinquante achetée ». L’expression, « première fois de sa vie » ligne 3 montre bien que ce ne sont pas des habits qu’il porte habituellement. Ses vêtements de tous les jours sont usés il possède « des avaries plus ou moins graves » ligne 7. De nouveau nous pouvons imaginer à quel point ce rendez-vous est important pour lui c’est pourquoi il veut faire bonne impression étant donné qu’il avait « achetée le matin même au Louvre » ligne 4, une chemise. Cependant son habit ne lui convenait pas de plus il ne le valorisait pas « son pantalon, […] dessinait mal la jambe » ligne 9 malgré tous ses efforts. En effet, ses habits n’étaient pas de grande qualité « les bottines non vernis » ligne 4, « le plastron trop mince se cassait déjà ».

Ainsi nous voyons à quel point son apparence

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