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Le dormeur du val, Arthur Rimbaud

Analyse sectorielle : Le dormeur du val, Arthur Rimbaud. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Octobre 2023  •  Analyse sectorielle  •  753 Mots (4 Pages)  •  178 Vues

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Intro : Arthur Rimbaud, un poète de XIXè siècle, à écrit les cahiers de Douai, ils sont composés de 2 recueils contenant respectivement 15 et 7 poèmes. Paris ses poèmes, je vais analyser et expliqué « Le dormeur du val » . Lors que Rimbaud écrit ce sonnet, il a eu une inspiration particulière, celle de la guerre franco-prussienne de 1870. Le poème illustre donc le tableau d’un soldat endormi dans un cadre bucolique et paisible qui se révèle progressivement tragique dans le dernier tercet.         Lecture

Maintenant , je vais vous montrer en quoi ce sonnet bucolique et sensuel est-il une dénonciation de la guerre. Pour cela, je vais dans un premier temps analyser le premier mouvement, du vers 1 à 8, que j’ai décidé d’intitulé « belle nature » et enfin le second mouvement, du vers 9 à 14, « retour à la réalité ».

Mouvements

Citation

Procédé

Interprétation

1er quatrain

1er mouvement

« Belle nature »

Dès le v.1

Description cadre idyllique

« chante » —> v.1

« accrochant follement » —> v.2

Personnification rivière

Évoque le son d’une rivière de bonheur

« accrochant », « follement » v.2 et « d’argent » v.3

Assonance en « AN »

Montre une certaine douceur

« D’argent » v.3 et « Luit » v.4

Double rejet

Cadre merveilleux, accentué par ce double rejet

« rivière » v.1, « herbe » v.2, « soleil » / « montagne » v.3, « rayon » v.4

Champ lexicale de la nature dominant

Permet de situer le cadre de ce sonnet

« montagne fière » v.3

Personnification montagne

« C’est » v.1 (tout début) et « c’est » v.4

2 présentatifs

« Chante » v.1

« verdure » v.1

« argent » v.3 « accrochant » v.2

Les différents sens

Chante = ouïe

Verdure, argent = vue

Accrochant = touché

« mousse de rayons » v.4

Oxymores

Connote les gouttelettes, la lumière

2ème quatrain

1er mouvement

« Belle nature »

« bouche » et « tête » v.5, « nuque » v.6

Champ lexicale du corps (plus particulièrement la tête)

Le visage est même décrit par l’adjectif qualificatif« pâle » au v.8

« cresson » v.6, « l’herbe » v.7, « la nue » v.7 (signifie le ciel)

Également le champ lexicale de la nature

  • « la bouche ouverte », « la tête nue » v.5

  • « La bouche ouverte »

X

  • le lecteur croit qu’il s’agit d’un soldat endormi
  • Il semble respirer

« Dort » v.7

Rejet

Rupture rythmique

« dort », « est étendu », « dans l’herbe » et « sous la nue » v.7, et « dans son lit » au v.8

Champ lexical du repos dominant

X

« bleu » v.6

« vert » v.8

Les couleurs

Bleu, représentant « la nue » => liberté

Vert représente « l’herbe » => douceur

« pâle » v.8

Elles contrastent avec la couleur pâle du soldat endormi =>

On commence à voir qu’il n’est pas forcément endormi.

1er tercet

2nd mouvement

« retour à la réalité »

« pieds » v.9

On passe du visage « pâle » aux « pieds «  du soldats : changement de point de vu, prendre du recule

« souriant » v.9 « sourirait » v.10

Comparaison à un enfant malade

Participe présent / conditionnel

 « l’enfant malade » v.10

X

L’immobilité du soldat, sa pâleur, l’image de « v.10 »

=> Interprétation / questionnement pour le lecteur

« Il dort » v.9, « un somme » v.10, « berce-le » v.11

Champ lexical de l’endormissement et du sommeil

La nature devient Mère Nature =>

Ce tercet renvoie l’image d’un enfant malade bercé par  

« Nature, berce le chaudement : il a froid » v.11

Opposition du dernier vers

Éveille inquiétude du lecteur

« Il a froid » v.11

X

Certains détails laissent penser que le soldat n’a pas choisi d’être là, ni de faire un « somme » dans la nature : « v.11 » = idée désagréable

2ème tercet

2nd mouvement

« retour à la réalité »

« Les parfums ne font pas frissonner sa narine » v.12

litote par négation

Le soldat n’a plus d’odorat, cela dénonce la fin de vie du soldat

« il a deux trous rouge au côté droit. » v.14

Euphémisme (atténue la situation) dénonce la mort du soldat

Le lecteur comprend réellement que le soldat est mort au niveau du dernier vers : « »

Rouge = sang

Trous = blessure par balle

Lecteur accède à une autre lecture de la poésie, la 2ème interprétation lui fait comprendre que le soldat ne dort pas mais qu’il est effectivement mort. L’ambiguïté est levée. L’effet de surprise est total.

Conclusion : Cette poésie est une dénonciation de la guerre, la tonalité est intimiste et permet de dévoiler par la chute du dernier tercet, l’absurdité de la guerre soulignant ainsi l’antimilitarisme d’Arthur Rimbaud. On peu également retrouver une dénonciation de la guerre dans le poème « Le Mal ».

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