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Schopenhauer sur l'Art

Commentaire de texte : Schopenhauer sur l'Art. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Novembre 2023  •  Commentaire de texte  •  571 Mots (3 Pages)  •  98 Vues

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Gaspard Dréer TE

Travail sur texte de Schopenhauer :

Question 1 :

Dans le chapitre XXXIV de Le monde comme volonté et représentation (1818), le philosophe Arthur Schopenhauer dresse une description des beaux-arts et de la philosophie, et des effets de ces derniers sur l’être humaine, la façon dont ces deux éléments peuvent apporter une réponse à l’existence humaine, à la vie. Ainsi, il procède en les comparant. On retrouve donc entre la philosophie et les beaux-arts plusieurs points communs. De cette manière, il présente les beaux-arts et la philosophie comme deux moyens de trouver un sens à la vie, de la comprendre, bien qu’ils n’opèrent pas de la même façon, la philosophie suppose une réflexion pour résoudre le mystère de l’existence, tandis que les beaux-arts proposent une forme d’expression des expériences et sentiments individuels. Par ce point commun, on peut dire de ces deux formes de réponses à la vie qu’ils contiennent des “trésors de profonde sagesse”, et qu’ils tendent ainsi à “saisir l’essence vraie des choses”.
Ainsi, il semble n’y avoir qu’un point commun essentiel, entre la philosophie et les beaux-arts, il s’agit du besoin de répondre aux questionnements sur l’existence. De ce fait, la réponse à cette dernière sera apportée de différentes manières.

Question 2 :

Bien qu’ayant la même fin, c’est-à-dire répondre à la question de l’existence humaine, donner un sens à la vie entre autres, les beaux-arts et la philosophie n’ont pas les mêmes moyens pour y répondre. On peut donc relever plusieurs différences dans le texte de Schopenhauer. En effet, le philosophe affirme que les arts apportent bel et bien une réponse à la vie, mais que cette dernière n’est qu’ “une image passagère, et non une idée générale et abstraite”. La réponse des beaux-arts à la vie n’est donc qu’une “satisfaction provisoire”. Par ailleurs, les arts apparaissent comme une “langue naïve et enfantine de l’intuition”, tandis que la philosophie apporte une réponse durable et concrète, “actuelle et explicite”. Bien que la philosophie réponde aux questionnements sur l’existence de l’homme de manière plus réfléchie, peut-être plus juste et réaliste, dans l’unique but de trouver la vérité, elle reste tout de même limitée et touche un public plus restreint et apparaît ainsi comme un domaine moins accessible que les beaux-arts, faisant des beaux-arts un domaine qui touche un public bien plus large, “celui de l’art est nombreux”, mais apporte une réponse moins complète et nettement moins nette. L’art est une forme d’expression, qui tend donc à exprimer les sentiments de chacun, non de manière objective, mais par l’apport d’expériences et ressentis individuels, et vise donc à une “universalité du concept”. On peut donc dire que pour comprendre la vie à travers les beaux-arts, il faut sans cesse s’enrichir en vécu et expériences. Les arts nécessitent donc une sorte de renouvellement et d’entretien, sans lesquels, l’expression et la réponse à la vie seraient rapidement incompréhensibles, voire insensées. Ainsi, Schopenhauer utilise la métaphore du vin et de la vigne pour parler de la façon dont les deux domaines doivent répondre à la vie. Il associe donc le vin à la philosophie, un produit brut, net et concret, qui, une fois acquis est durable et apporte une satisfaction sur le long terme. Les beaux-arts néanmoins, sont associés à la vigne, sans laquelle il n’y aurait donc pas de vin, mais qui demande un entretien et un élément externe pour son bon fonctionnement, et n’apparaît donc pas comme un savoir acquis et durable.

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