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Mémoires de la seconde guerre mondiale

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Par   •  11 Décembre 2018  •  Cours  •  2 045 Mots (9 Pages)  •  527 Vues

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Histoire

Thème 1 : Le rapport des sociétés à leur passé

Chapitre 1 : Les mémoires de la 2e guerre mondiale en France

Introduction :

1)  Amener le sujet (accroche) : Il excite en France de nombreuses stèles de résistants fusillés par les allemands et qui témoignent de la mémoire de la Résistance en France pendant les années noires.

2) Délimiter le sujet + définir les mots du sujet : 1940 – 44

→ Mémoire : fondé sur plusieurs sources : souvenirs transmis, informations officielles, fictions

→ Histoire : vérité objective du passé

→ Les mémoires des années noires sont diverses : Résistants, Bombardés, Déportés, Collaborateurs

Robert Frank parle de mémoire empoisonnée.

3) Intégrer une problématique

Problématique : Quelles sont les différentes mémoires de la 2ème Guerre Mondiale, en quoi ont-elles été déterminées par leur contexte et quelle est leur évolution dans le temps ?

4) Annoncer le plan : Trois mémoires de la France des années noires peuvent être analyser : la mémoire des résistants, des collaborateurs et enfin des déportés.

I / Une mémoire glorieuse : les mémoires de la Résistance

Il s’agit d’une mémoire héroïque car les résistants se battent pour des valeurs, des idéologies pour libérer la France. Ils ont leur chant : Le chant des Partisans, 1943

1) La mémoire gaulliste

Action du Général de Gaule : Appel du 18 juin 1940 à Londres. La Résistances est double :  Extérieure : FFL (Forces Françaises Libres) et ntérieure avec des différents réseaux

Mythe du résistancialisme : Créé par DG le 25 août 1944 à Paris.  La France aurait été libéré par tous les Français, ce qui est faut car les résistants ont été minoritaire. Le but est de réconcilier les Français.

Cette mémoire possède :

Ses dates : 18 juin 1940, 25 août 1944, 8 mai 1945

Ses lieux : Les maquis (zones où les résistants se retrouvent) et Le Mont Valérien (lieu où le plus grand nombre de Français ont été de fusillé), devient un mémorial.

Ses héros : Jean Moulin → Né à Béziers, 1940 : Préfet à Chartres, refuse de signer un texte nazi disant que les soldats noirs de l’armée Française les trahissent. 1941 : Il rejoint De Gaule à Londres avec des informations sur les premiers réseaux de résistants. 1942 janvier : sa mission est d’unifier tous les réseaux de la résistance ( Combat et Libération ) 1943 mai, le CNR (Conseil National de la Résistance) est créé. 1943 été, trahis : plusieurs chefs de la résistance doivent se retrouver dans la région de Lyon mais la Gestapo de Lyon arrive avec son chef (Klaus Barbie). Il est torturé mais ne parle pas. Il meurt dans un train de déportation. 1964 : Les cendres de Jean Moulin entre au Panthéon. De Gaule est justement président de la 5ième république. C’est André Malraux qui a fait le discours (ministre de la culture). Le rôle du cinéma → Il glorifie la résistance  comme avec La bataille du rail : la résistance des cheminots (sauter des trains, rails …)  ou L’armée des ombres.

2) La mémoire communiste

  • Débute en juin 1941 : Attaque de l’URSS par Hitler,  De nombreux communistes prennent le maquis (entre en résistance) : FTP (Francs-Tireurs Partisans) = réseaux communistes
  • Le PCF : (Parti Communiste Français) se surnomme : Parti des 75 000 fusillés => excessif car les Allemands ont tué environ 10 000 Français et ils n’étaient pas tous communistes. Guy Moquet, communiste de 17 ans fusillés car il a distribué des tracts. Il a pu écrire une dernière lettre …
  • Les problèmes : Mémoire communiste est muette avant juin 1941 à cause du pacte Germano-Soviétique (Hitler / Staline). Puis les deux mémoires (Gaulliste et communiste) s’affrontent après 1945 à cause de la Guerre Froide (1947 - 91).

II / Une mémoire sur la défensive : la mémoire de Vichy et de la collaboration

Le gouvernement de Vichy (Pétain + Laval) a signé l’armistice en juin 1940 avec l’Allemagne. Il a décidé de collaborer dès 1940 avec les Nazis dans différents domaines.

1) Le refoulement (oubli volontaire) du régime de Vichy et de la collaboration (1945 – 70) et ses raisons

• Le rôle du résistancialisme explique le refoulement des Vichy

Le procès incomplet de Pétain et Laval en 1945 a été incomplet : condamné pour trahison mais pas pour collaboration avec les Nazis et la participation à la Shoah. Condamné à mort. Au final Laval à été exécuté et Pétain est gracié par DG mais enfermé dans le fort d’île Yeu jusqu’à sa mort → car Héro de Verdun en 1916.

Mythe du bouclier et de l’épée : Pétain aurait été le bouclier des Français voulant les protéger de l’occupation allemande, cela fait écho : « Je fais don de ma personne ». De gaule aurait été l’épée qui continue la lutte.

Pourquoi ce refoulement ? Les lois d’amnistie (2 page 23) et le rôle du cinéma :

 1956 : Nuit et brouillard, documentaire sur les camps Nazi : Un plan du film est censuré : le plan masque la tête la gendarme Français car il surveille un camp d’internement pour Juif donc en France. Cela prouve que des gendarme Français ont arrêté des Juifs Français pour après les envoyés dans des camps Nazi …

Le rôle du contexte dans les années 50 – 60 :  La France se réconcilie avec l’Allemagne et entame la constitution Européenne.  Période pendant les 30 glorieuses ou les Français consomment et oublient le passé.

2) Le réveil de la mémoire depuis les années 70 : le rôle de Vichy et de la collaboration réévaluée

Qu’est ce qui permet ce réveil ?

Génération née après la guerre : elle veut savoir ce qui s’est passé.

Rôle du cinéma : Le chagrin et la pitié : il donne la parole à des Français résistants ou collaborateurs. Il fait donc exploser le mythe du résistancialisme. Il est interdit de cinéma jusqu’à 1981.

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