La 2ème république et le second empire

En février 1848, l’interdiction d’un banquet republicain précipite le pays dans la Révolution. Après l’abdication de Louis Philippe, Lamartine : un écrivain et homme politique francais proclame la République le 24 février 1848. Le gouvernement provisoire s’installe à l’hôtel de ville de Paris. Mais dès les débuts de cette République beaucoup de questions se posent. Les classes populaires espèrent une Révolution qui leur sera enfin profitable tandis que les différents partis ne sont pas d'accord sur quelle direction prendre.

La proclamation de la deuxième République suscite un espoir. Lamartine promet le suffrage universel ce qui calme une France en armes et écarte les demandes les plus radicales des socialistes ( drapeau rouge ). Il incarne la volonté d’une France plus juste qui se reconstruit autour des valeurs de la Révolution. Le pays va donc vers plus d’égalité en passant d’un suffrage censitaire masculin où seuls 250 000 citoyens pouvaient voter à un suffrage universel masculin où tous les hommes de plus de 21 ans peuvent désormais voter ce qui fait monter le nombre d’électeur à plus de 9 millions d’électeurs. De plus, l’esclavage est définitivement abolit le 27 Avril sous l’action de Victor Schoelcher. La Deuxième République est également synonyme d’une plus grande liberté avec une réaffirmation de la liberté de presse et de réunion et la supression de la peine de mort. Mais aussi de Fraternité, une idée qui apparaît avec cet enthousiasme de 1848 et qui s’illustre par la prise de mesure sociale influencée par la crise économique. C’est l’apparition de la limitation du temps de travail quotidien à 10 heures à Paris et 11 heures en province mais surtout des ateliers nationaux qui, financés par l’Etat procurent du travail à plus de 130 000 ouvriers à leur apogée. Pour autant et malgré leur engagement, les femmes restent écartés de la vie politique et du vote. En avril, une assemblée constituante est élue. Les élections ont été remportées par les républicains modérés face au royalistes et socialistes plus radicaux.

Mais pourtant, cet enthousiasme ne fait pas long feu. En effet, dès Juin 1848 une rupture avec les classes populaires et ouvrières apparaît. Pour cause, une crise économique qui perdure, une augmentation des impôts de 45 %, un refus du gouvernement de soutenir les mouvements révolutionnaires et surtout la fermeture des ateliers nationaux. Entre le 22 et le 26 juin, le peuple descend dans les Faubourg de l’Est parisien mais sont réprimés violemment par les troupes de Cavaignac. L’esprit de 1848 vole en éclat, il y a une véritable cassure entre la IIème République et les classes populaires. Malgré les événements, la constitution est adoptée en Novembre 1848. Le pouvoir législatif est aux mains de l’Assemblée nationale et l'exécutif entre celles d’un président de la République. Les élections se font dans le mois de Décembre de la même année. C’est Louis-Napoléon Bonaparte qui est élu avec 74 % des voix. Cinq mois plus tard, en Mai, celui-ci s’allie avec les Royalistes : Il forme le parti de l’Ordre. Ce parti domine la République en mettant en place une politique très conservatrice : la liberté de la presse et du droit de réunion sont de nouveaux limités, l’enseignement religieux est privilégié et surtout, en 1850 la loi électorale est réformé

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